Il y a plus de dix ans, le football algérien régnait en maître incontesté à l?échelle continentale. Notre pays traîne comme un boulet un football malade de ses dirigeants et de sa désorganisation. Aujourd?hui, la balle ronde algérienne a beaucoup régressé sur tous les plans, comme en témoignent les résultats enregistrés par la sélection nationale et nos clubs engagés dans différentes joutes internationales. Les Verts végètent au plus bas niveau africain ; même les équipes de jeunes ont été incapables de se qualifier ou de prendre part à des échéances africaines. La FAF est accablée par un marasme qui perdure depuis une décennie et ce, en raison de luttes intestines, compliquant ainsi la situation de notre football avide de retrouver ses lettres de noblesse. Cette instabilité est due à l?absence d?une politique à moyen et court termes et c?est ainsi qu?il y a eu amalgame entre formation, argent facile et professionnalisme. Alors, à quoi bon s?étonner de la valse des entraîneurs, ces dernières années, à une moyenne d?un coach par an ? Aucun des techniciens nommés au poste de sélectionneur national n?a bénéficié des moyens adéquats pour gravir les échelons. La FAF n?a-t-elle pas commis beaucoup d?erreurs en limogeant des entraîneurs qui étaient en mesure de redorer le blason du foot national.