Le petit-fils de l'ancienne Premier ministre de l'Inde Indira Gandhi s'en est violemment pris à la minorité musulmane, un mois avant le début des élections législatives en Inde, rapportent ce mardi des télévisions. Varun Gandhi a affirmé que son Parti du peuple indien (Bharatiya Janata Party, nationaliste hindou) «couperait la tête de musulmans». Ceux-ci «portent des noms effrayants, comme ‘'Karimullah'' ou ‘'Mazullah'', si bien que quand vous les croisez la nuit, vous avez peur»», a ajouté M. Gandhi, candidat à la députation pour les législatives en Inde programmées du 16 avril au 13 mai. Ses propos ont soulevé un tollé et la Commission électorale devait décider d'une éventuelle action en justice. Pour sa défense, Varun Gandhi a fait savoir que son discours avait été tronqué. L'Inde et son 1,15 milliard d'habitants compte environ 80% d'hindous et 14% de musulmans, à l'histoire jalonnée de violences et de tensions inter-religieuses depuis la partition sanglante et bâclée du «Raj» britannique qui donna naissance à l'Inde et au Pakistan en août 1947.