Les Etats-Unis ont indiqué, hier, mardi, qu'ils n'étaient pas soumis à «l'obligation juridique» de procéder à l'arrestation du président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Un porte-parole du département d'Etat, Robert Wood, était interrogé sur la CPI, instituée par le traité de Rome de 1998 et à laquelle la précédente administration américaine de George Bush s'était fermement opposée lors de son lancement en 2002. «Nous avons dit et redit que ceux qui commettent des exactions doivent rendre des comptes. Et nous, nous tenons à cela», a déclaré Wood.«Nous n'avons pas d'obligation envers la CPI d'arrêter le président Béchir. Nous ne faisons pas partie du traité de Rome», a-t-il ajouté. Selon des responsables américains, la nouvelle administration du président Barack Obama réexamine la politique américaine vis-à-vis de la CPI. Mais, selon des experts, elle pourrait se heurter à la résistance des militaires et de parlementaires américains, si elle voulait rejoindre la CPI.