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Histoires vraies
La parenthèse de Marjorie (2e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 01 - 2004

Résumé de la 1re partie Marjorie et Peter sont mariés depuis 18 ans. Ils s?entendent bien, mais voilà, un matin, Marjorie disparaît.
Légèrement inquiet, Peter lâche sa tribu dans la cuisine et la laisse dévaliser le réfrigérateur. Il entreprend la quête habituelle en pareille circonstance.
Le frère de Marjorie répond au téléphone qu?il n?a pas vu sa s?ur, les amies font la même réponse, et immédiatement, Peter songe à l?accident. Il fait alors le tour des hôpitaux, et atterrit finalement au poste de police, vers 23 h. Cette fois, il est effrayé :
«Ma femme a disparu. Vraiment disparu. Elle ne fait jamais ça, vous comprenez ? Elle dit toujours où elle va et ce qu?elle fait. Si elle est en retard, elle téléphone, si elle va voir sa famille, elle laisse un mot. Nous avons cinq enfants, et elle s?en occupe, elle est toujours là. Il lui est arrivé quelque chose de grave. J?en suis sûr.»
Le pauvre homme va passer la nuit assis sur une banquette de bois, à sursauter au moindre coup de téléphone.
Au matin, les policiers lui conseillent de rentrer chez lui et d?attendre. Un avis de recherche est diffusé. Attendre. Attendre, il n?y a que cela à faire. Les jours passent. Les enfants pleurent, Peter demande un congé exceptionnel, pour s?occuper d?eux, et surtout pour participer à l?enquête d?aussi près que possible.
La disparition soudaine de son épouse est tellement extraordinaire qu?il vit en permanence sur les nerfs, il dévisage toutes les femmes dans la rue, se précipite à la morgue tous les jours, sans qu?on le convoque, et se demande sans répit : mais où est-elle allée ?
Personne ne l?a vue. Aucun témoin n?a pu donner la moindre indication. Les gares, les aéroports, les magasins, il a tout fait. Marjorie s?est volatilisée.
Il faut remarquer (cela évite des suppositions inutiles) que le mari n?est soupçonné à aucun moment. De son côté, la situation est nette. Il ne s?est pas disputé avec sa femme, rien, absolument rien ne permet à la police d?envisager un meurtre dont il serait responsable. Heureusement pour lui d?ailleurs puisque ce n?est pas le cas. Cela dit, les jours passent, et les semaines. Cinq semaines en tout. Et puis, le 27 mai, à 21 h, un policier se présente à la porte du petit pavillon, le chien aboie, les enfants et leur père sont réunis au salon. Peter est occupé pour la centième fois à éplucher les affaires de sa femme, dans l?espoir d?y découvrir un indice quelconque. Le policier considère un moment cette famille rassemblée tristement autour des vêtements et des papiers de Marjorie.
«C?est une mauvaise nouvelle, monsieur, je le crains. Un pêcheur a découvert le corps d?une femme dans la Tamise. Nous venons d?être alertés. Malheureusement, le signalement correspond à celui de votre épouse. Il faut venir l?identifier».
Peter se lève, blême. Il attendait cette minute en priant pour qu?elle n?arrive pas. Il espérait jusqu?au bout que Marjorie avait fait une fugue, inexplicable, certes, mais qu?elle était vivante, et qu?il la rêverait. Il trouve encore la force de calmer les enfants.
«Ne bougez pas. Et ne pleurez pas, surtout. Ce n?est peut-être pas maman. Je vais voir, attendez-moi sagement».
Peter marche le long des couloirs blancs de la morgue de Londres. Tandis que le policier lui explique l?essentiel :
«Le corps est à peu près conservé, le visage aussi. l?identification est relativement facile. A part les indications que vous avez déjà données, y a-t-il un signe particulier ?
? Non? rien. Une cicatrice d?appendicite, sur le côté droit.
? Rien d?autre ? Pas de grain de beauté, de trace de vaccin ?
? Non?» (à suivre...)


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