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Cela s'est passe un jour/ Aventures,drames et passions celebres
Le poison, arme fatale (35e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 04 - 2009

Résumé de la 34e partie n Des témoignages, émanant de domestiques et de particuliers, accablent la marquise de Brinvilliers qui continue à nier ce qu'on lui reproche.
Les arguments de maître Nivelle pour laver la marquise de tout crime, sont rejetés. On n'a pas encore statué sur son sort, mais on ne doute pas qu'elle sera condamnée.
Le 16 juillet 1676, le docteur Pirot, théologien à la Sorbonne, se présente devant la marquise avec une lettre de sa sœur qui, on s'en souvient, est religieuse dans un couvent sous le nom de sœur Marie. On venait de ramener la marquise d'une séance de torture. Elle n'a rien avoué, mais elle est épuisée. Elle accepte quand même la visite du personnage et veut le prendre pour confident.
«Dorénavant, dit-elle, je ne parlerai qu'à ce monsieur, car j'ai à traiter avec lui d'affaires qui se discutent en tête à tête !»
On renvoie les gardes et on laisse seule la marquise avec le docteur Pirot. La marquise se croyait déjà condamnée.
— mais vous n'avez pas encore été jugée, madame, on ne sait même pas quand l'arrêt sera rendu et moins encore ce qu'il porterait !
— non, non, répond la marquise, tu n'as pas besoin de me rassurer, et je prendrai bien mon parti de moi-même, et sur l'heure, et je saurai mourir en femme forte ! Alors qu'elle s'était obstinée à nier ses crimes, en dépit des tortures auxquelles elle avait été soumise, la marquise avoue tout au théologien.
Elle assiste à une messe, puis, retrouvant le docteur Pirot, elle lui demande si, avant de mourir, elle pouvait recevoir la communion.
— Madame, lui répond-il, si vous êtes condamnée à mort, vous mourrez assurément sans cela, et je vous tromperais si je vous faisais espérer cette grâce !
Cette réponse la plonge dans un grand désespoir, mais le docteur la rassure : Dieu saura accepter ton repentir !
La marquise change complètement de comportement : elle ne proteste plus de son innocence, mais avoue sa culpabilité. Et de plus, elle bénit le fait qu'on l'ait découverte et ramenée en France pour la juger et la condamner. Si elle avait échappé à la justice des hommes, elle n'aurait pas échappé à celle de Dieu !
«puisqu'il faut la main du bourreau pour me sauver, que serais-je devenue si j'étais morte à Liège ? Et si je n'avais pas été prise et que j'aurais vécu encore vingt ans hors de France, qu'aurait été ma mort, puisque pour la sanctifier, il fallait l'échafaud ?»
Elle demande de quoi écrire et elle dicte, au docteur Pirot une lettre pour son mari, M. de Brinvilliers.
«sur le point que je suis d'aller rendre mon âme à Dieu, j'ai voulu vous assurer de mon amitié qui sera pour vous jusqu'au dernier moment de ma vie. Je vous demande pardon de tout ce que j'ai fait, je meurs d'une mort honteuse que mes ennemis m'ont attirée.
Je leur pardonne de tout mon cœur, et je vous prie de leur pardonner. J'espère que vous me pardonnerez aussi à moi-même l'ignominie qui pourra rejaillir sur vous ; mais pensez que nous ne sommes ici que pour un temps, et que, dans peu, vous serez peut-être obligé d'aller rendre à Dieu un compte exact de toutes vos actions… Ayez soin de vos affaires temporelles et de nos enfants… Faites pour moi le plus de prières que vous pourrez, et soyez persuadé que je meurs toute à vous.» (à suivre...)


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