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Cela s'est passe un jour/ Aventures,drames et passions celebres
Le poison, arme fatale (36e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2009

Résumé de la 35e partie n Un théologien parvient, avec de la douceur, à obtenir des aveux complets de la marquise. Elle se repent de ses crimes et veut obtenir le pardon.
Le lendemain, on vient la chercher pour lui faire part de son arrêt. Le premier greffier lut le texte : elle était reconnue de tous les crimes dont on la chargeait et que, par conséquent, elle était condamnée à avoir le cou tranché.
Après cette lecture, les juges se retirent et les bourreaux entrent pour la soumettre à la question, des tortures pour lui faire avouer les noms de ses complices. Mais elle ne fait aucune révélation.
«j'ai dit tout ce que je savais !»
Le bourreau lui laisse encore quelques heures pour qu'elle puisse se préparer. Elle passe ce temps avec le docteur Pirot, qui l'a amenée à faire des aveux.
Elle lui remet son chapelet.
— a qui voulez-vous que je le donne ?
— hélas, monsieur, je n'ai personne à qui je peux le donner à part ma sœur, mais j'ai peur qu'en se souvenant de mon crime envers elle, elle aurait horreur de le toucher ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Je suis bien criminelle, et daignez-vous me pardonner à jamais !
Elle va rester en prière jusqu'à sept heures. Au moment convenu, le bourreau se présente. Elle se lève et comprend. Elle saisit le bras du docteur.
«Encore un peu de temps, je vous prie !»
Elle entraîne le docteur jusqu'à l'autel, s'agenouille et se met à prier. Puis le bourreau la fait sortir de la chapelle. Dix ou douze personnes l'attendent. Elle recule, puis elle rabat sa coiffe, dissimulant en partie son visage.
On la conduit à l'échafaud. A ce moment-là, une porte s'ouvre et une cinquantaine de personnes entrent, pour assister à l'exécution. La marquise devient rouge et dit au docteur.
— va-t-on encore me déshabiller comme on l'a fait dans la chambre des supplices ?
Le bourreau la rassure.
— Non, madame, je vous mettrai la chemise sur vos vêtements !
Le bourreau lui met la chemise. Mais l'heure de l'exécution n'est pas encore arrivée.
La condamnée devait sortir et aller dans la ville, jusqu'à Notre-Dame, pour faire amende honorable, les bras liés, avec une torche à la main. On l'emmène dans un tombereau, au milieu d'une grande foule. Sur le parvis de Notre-Dame, elle lit la confession où elle s'accuse de crimes, puis on la reconduit jusqu'à l'échafaud.
La marquise monte sur la plateforme. Le bourreau la fait agenouiller sur une bûche. Il la décoiffe, lui coupe les cheveux par derrière et sur les côtés. Elle a visiblement mal, mais elle ne laisse échapper aucune plainte. Tout juste verse-t-elle de grosses larmes.
Le bourreau lui déchire sa chemise pour découvrir ses épaules. Il lui bande les yeux et lui relevant le menton avec la main, il lui ordonne de ne pas bouger.
Il tire alors un sabre qu'il cachait derrière son manteau et d'un coup sec lui tranche le cou. Elle a des soubresauts, puis le corps tombe inanimé.
Le corps de la marquise sera brûlé sur le bûcher préparé à cet effet et les cendres seront jetés dans la Seine. Ainsi a fini l'une des plus grandes empoisonneuses de l'histoire. (à suivre...)


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