Résumé de la 38e partie n Marie Lafarge est déçue, le château de ses rêves, où son époux la conduit, est une vieille bâtisse couverte de suie. Dès qu'elle a fermé la porte de sa chambre, Marie éclate en sanglots. — Il m'a trompée ! Clémentine, sa femme de chambre, tente de la calmer, mais la jeune femme est furieuse.. — Ce château n'est qu'une ruine… — Il vous a parlé de le rénover ! — Mais c'est une ruine. Relève-t-on une ruine ? Elle secoue la tête. — Il m'a trompée… Et sa famille ? Tu as vu sa famille ? — Sa mère vous a accueillie… — C'est une femme brutale ! Et tous les gens qui vivent ici sont sans éducation ! — N'oubliez pas que vous êtes loin de Paris… — Je ne pourrais supporter cette vie ! — Vous devez prendre un peu de repos… Marie secoue de nouveau la tête. — Non, non… — Votre mari va vous rejoindre ! — Non, il n'entrera pas dans ma chambre ! — Mais c'est son droit ! — Non, il n'entrera pas… Quelques instant après, Charles frappe à la porte. C'est Clémentine qui lui ouvre. — Comment va Marie ? — Elle est très fatiguée… — Je pourrais lui parler… — Elle dort… Il serait sage de ne pas la déranger… Et elle ajoute. — Si vous le permettez, je resterai avec elle ! Charles n'a pas le choix : son épouse va passer sa nuit de noces avec sa femme de chambre ! Mais dans la chambre, Marie ne dort pas. — Donne-moi de quoi écrire ? — Que voulez-vous faire ? — Je veux lui écrire une lettre ! La femme de chambre est surprise. — Une lettre ? — Oui, je veux lui demander l'autorisation de partir ! La femme de chambre lui procure du papier et une plume.La lettre est laconique mais très claire : «Je ne peux rester ici, je vous demande l'autorisation de me laisser rentrer chez moi. Si vous ne le faites pas, je me donnerai la mort. j'ai toujours sur moi une dose d'arsenic !» Elle cachète la lettre et charge la femme de chambre de la transmettre à Charles. (à suivre...)