Résumé de la 35e partie n A la mort de ses parents, la future Marie Lafarge est confiée à des amis de la famille : des bourgeois aisés et sans enfants. Au début des années 1840, Marie Capelle, qui n'est pas encore devenue la célèbre Marie Lafarge, est en province, chez une de ses amies, la vicomtesse de Léautaud. C'est une jeune fille d'une vingtaine d'année, qui passe son temps à rêvasser. Son amie, la vicomtesse, essaye de la distraire, mais elle s'enferme dans sa chambre ou alors se promène dans le jardin. — ma chère, qu'avez-vous à être triste ? — ma chère amie, je suis malheureuse ! — malheureuse ? Mais vous avez tout ce qu'il vous faut ! — non, non… Elle refuse de parler. Elle ne va pas lui dire qu'elle l'envie, qu'elle envie sa vie de château, son époux… Un vicomte ! Elle se serait contentée d'un titre inférieur, mais malheureusement aucun prétendant ne s'est présenté. Marie-Fortunée Capelle est la fille d'un colonel, ancien officier de Napoléon et d'une femme sans envergure. A la mort de ses parents, elle est confiée à des amis de la famille : des bourgeois aisés et sans enfants. Ils lui assurent une bonne éducation, l'envoyant dans les meilleures écoles de Paris. C'est là qu'elle découvre des jeunes filles de l'aristocratie et qu'elle se lie avec elles. Mais alors que ses amies sont demandées en mariage, elle attend toujours un prétendant. Il est vrai que ses tuteurs sont aisés, mais le dot qu'ils proposent n'est pas attrayante, pour un jeune homme ambitieux. Chez la vicomtesse de Léautaud, elle ne cesse d'admirer sa demeure : un grand château et un immense jardin, mais aussi un mari attentionné qui la couvre de belles toilettes et de bijoux… Les bijoux… Les colliers, les bracelets, les bagues… Elle est très attirée par l'or et elle demande à chaque fois à la vicomtesse sa cassette… Or, voici, que ce jour-là, en ouvrant sa cassette, la vicomtesse constate que plusieurs de ses bijoux ont disparu. Elle demande aussitôt à Marie si ce n'est pas elle qui a pris les bijoux. — moi ? dit Marie, non, non… — alors, on me les a subtilisés ! Elle va retrouver son mari. — Marie a l'habitude de prendre ma cassette et d'admirer mes bijoux ! — la soupçonneriez-vous de vol ? — je ne dis pas cela… L'époux alerte le chef de la sûreté, le commissaire Allard, qui mène son enquête. Il interroge Marie et arrive vite à cette conclusion : c'est elle qui a commis le vol ! — c'est l'amie de ma femme et la fille de gens honorables ! — je vais l'arrêter, elle finira par passer aux aveux ! — non, non, ça provoquerait un scandale. Il retire sa plainte. Le jour même, on rappelle Marie à Paris. Comme elle s'était inscrite dans une agence matrimoniale, on l'avertit qu'on venait de lui trouver un prétendant. (à suivre...)