Les Générales de deux nouvelles productions, Mezghena 95 du Théâtre régional de Annaba (TRA) et El-Aouda (la jument) de la coopérative Vanessa Studio, seront données le week-end prochain. La première pièce théâtrale, une adaptation de l'artiste Hamid Gouri, tirée de l'histoire Harissat El-Dhallal (la gardienne des ombres), de l'écrivain Waciny Laredj, raconte les vicissitudes et les souffrances vécues par des intellectuels algériens durant la décennie noire. D'autres aspects liés à la dialectique engendrée par la tragédie nationale qui a marqué le pays durant cette période, seront également évoqués dans cette nouvelle production artistique, mise en scène par le jeune Yahia Ben Amar et dont la générale est prévue pour demain, jeudi. El-Aouda, produite et mise en scène par le dramaturge Mohamed Ali Kabouche narre en plusieurs tableaux la réalité du monde arabe ainsi que les différentes formes de violence, d'instabilité et autres maux auxquels sont confrontés les enfants de Gaza, en Palestine. Cinq jeunes amateurs de théâtre sont distribués dans cette nouvelle production qui raconte l'histoire d'un couple d'émigrés dont l'un (le mari) renie son identité originelle arabo- musulmane, l'autre la revendiquant, au contraire, fièrement.