Chaâbane Louanès, membre de l'AG, expliquera que c'est le trésorier du club qui a alerté le président d'honneur sur la situation inquiétante du club et que Tafat était le mal du Mouloudia. «En quarante ans, il n'a jamais ramené un stylo au club !», lancera l'ex-président du Doyen. Sur Sonatrach, il dira également : «Nous n'avons jamais renié l'apport de cette entreprise, en revanche, je déplore le fait que le sigle du club ait été remis dans une cantine.» Pour rebondir sur Amrous, Chaâbane n'y est pas allé avec le dos de la cuillère : «Tout le monde sait que c'est un pantin, puisque d'autres personnes décident pour lui, que ce soit pour le recrutement des joueurs ou pour autre chose.». Plus pondéré, Ahmed Gaceb, lui, tentera de recadrer le débat en fonction de l'ordre du jour et invitera les membres de l'assemblée à ne pas verser dans l'invective ni de faire un procès des uns et des autres. Il dissuadera ceux qui veulent aller en justice ou de faire appel à l'IGF (Inspection générale des finances) soulignant que «c'était au commissaire aux comptes de relever des malversations vu qu'il s'agit de ses prérogatives et de surcroît assermenté.»