Résumé 68e partie n Les domestiques découvrent le corps sans vie de Gustave Fougnies. Le comte et son épouse, avec lesquels il déjeunait, ont un comportement bizarre. Le cocher rejoint les bonnes. — Tu as placé le corps dans ma chambre ! se plaint Emérence — C'est le comte qui me l'a ordonné ! Justine et Virginie sont encore sous le choc. — Comment a-t-il pu mourir ? — La comtesse parle d'apoplexie ! Mais ce qui a choqué le plus les domestiques, c'est le comportement du comte et de son épouse. — Pourquoi n'ont-ils pas envoyé chercher un médecin ? — La comtesse s'est empressée de laver les vêtement du mort… A l'eau bouillante ! — Mais pourquoi ? — Sans doute pour effacer des traces ! — Mais des traces de quoi ? — Je ne sais pas ! Emérence s'exclame. — Je vais voir ce qu'ils font. Elle retourne dans la salle à manger. Elle trouve la comtesse en train de laver le parquet, à grande eau, avec du savon, à l'endroit où Gustave se trouvait. — Madame, laissez-moi faire, dit la bonne. — Non, non, je préfère le faire moi-même ! Emérence reste là, à l'observer. C'est un spectacle inhabituel de voir sa maîtresse, d'habitude si hautaine, frotter le parquet. La situation prêterait à rire, s'il n'y avait pas eu mort d'homme. La comtesse prend les béquilles de son frère et se met à les nettoyer, puis elle change d'avis. — A quoi bon les nettoyer ? dit-elle. Elle les prend et les jette dans la cheminée allumée. Comme la bonne est surprise par ce geste, elle lui dit. — Mon pauvre frère n'en aura plus besoin ! Le matin, de bonne heure, Emérence retourne dans la salle à manger. Elle y trouve la comtesse toujours en train de frotter le parquet. Quant au comte, il s'affaire à gratter, avec un couteau, le parquet ! A midi, ils sont encore en train de travailler. — Je n'en peux plus ! dit la comtesse — Allons déjeuner, ensuite, nous prendrons un peu de repos. Ils vont déjeuner, puis se rendent dans leur chambre à coucher. Epuisés, ils ne tardent pas à dormir. Emérence va rejoindre les autres bonnes et le cocher. — Ils dorment ! — Il faut en profiter pour donner l'alerte ! (à suivre...)