Résumé 71e partie n La nouvelle de la mort suspecte de Gustave Foignies fait venir, au château, un juge d'instruction. Celui-ci trouve le comportement du comte de Bocarmé douteux. où est le corps du défunt ? demande le juge. — nous l'avons mis dans une chambre. — je voudrais le voir ! Le comte refuse. — laissez-le en paix ! — je dois le voir et les médecins qui m'accompagnent aussi ! — ça ne sert à rien ! — si vous refusez de m'y conduire, je ferai intervenir la force publique ! — bon, bon, je vais vous y conduire. La comtesse, qui n'a rien dit jusque-là, les accompagne. Le comte ouvre la porte de la chambre de bonne. — c'est ici ! Comme les volets sont tirés, la pièce est plongée dans la pénombre. — veuillez ouvrir les volets, dit le juge. — pour quoi faire ? dit la comtesse, respectez la dépouille de mon frère ! — il n'y a pas assez de lumière, dit le juge, nous devons voir le corps ! — je refuse, dit la comtesse. Le juge s'irrite. — qu'avez-vous donc à cacher ? Pour ne pas polémiquer davantage, le juge va pousser lui-même les volets. Il découvre aussitôt les meurtrissures qui recouvrent le visage du mort. — qu'est-ce que c'est ? — il s'est blessé en tombant. Bocarmé essaie de dissimuler les meurtrissures de ses mains, en vain. — et vous ? vous êtes tombé aussi ? Le comte ne répond pas. — tout cela est suspect, dit le juge. Il se retourne vers les médecins qui l'accompagnent. — messieurs, je crois que nous allons procéder sur-le-champ à une autopsie. La comtesse s'écrie. — jamais, je refuse ! — madame, votre comportement et celui de votre mari ne me laissent pas le choix. Cette mort est suspecte, nous devons procéder à une autopsie ! Il se retourne vers le comte. — indiquez-nous un endroit où nous pourrons travailler ! Comme le comte hésite, il ajoute. — si vous ne désignez pas d'endroit, nous ferons l'autopsie ici ! — c'est bon, dit le comte, allez dans la remise. On conduit le corps dans la remise et les trois médecins procèdent aussitôt à l'autopsie de Gustave Foignies. (à suivre...)