Résumé 69e partie n Le comte de Bocarmé et son épouse cherchent, visiblement, à cacher quelque chose, après la mort subite du frère de la comtesse qui leur a rendu visite. Le cocher et les trois bonnes frappent à la porte du curé de Bury. Comme il commence à faire nuit, le curé demande, avec méfiance. — qui va là ? Les arrivants se nomment. Le curé ouvre sa porte. — allons, que se passe-t-il ? — nous travaillons chez le comte de Bocarmé… Il vient de se passer des choses étranges, au château ! Le curé, qui connaît la réputation du comte et de sa femme, fronce les sourcils. — qu'ont-ils fait encore, ces libertins ? Une orgie ? Emérence secoue la tête. — il y a eu un drame… — un drame ? — oui… il y a eu mort d'homme ! Virginie prend le relais. — on recevait le frère de la comtesse, au moment du souper, il est mort brusquement…! Le curé sourit. — ce genre de mort est si fréquent… Une apoplexie, sans doute ! Il n'y a rien de bizarre à cela ! Justine secoue la tête à son tour. — ce n'est pas cela qui nous étonne, c'est le comportement du comte et de la comtesse ! — allons, qu'ont-ils fait encore ? Les trois bonnes et le cocher racontent toute l'histoire. Le curé est perplexe. — pourquoi se sont-ils comportés de la sorte ? Il demande au cocher. — et pourquoi asperger le cadavre de vinaigre ? Le cocher se défend d'une quelconque responsabilité. — c'est le comte qui me l'a ordonné ! Il se retourne vers Emérence. — et ces béquilles ? Elle ne vous a pas dit pourquoi elles les a brûlées ? — non, elle a dit que son frère n'en aurait plus besoin ! — mais pourquoi les brûler ? La bonne se rappelle. — elle les a d'abord nettoyées avant de les brûler ! — c'est encore plus étrange, dit le curé. Elle cherchait certainement à effacer des traces. Mais lesquelles ? Le cocher demande. — mon père, nous voulons que vous nous conseilliez ! Le curé n'hésite pas à répondre. — il faut informer les autorités ! (à suivre...)