Résumé de la 7e partie n En ramenant la jambe de son frère, le père des 7 filles a laissé tout au long du chemin, des traces de sang que la bergeronnette a découvertes, car il n'a pas tenu parole... Elle (la belle-sœur) se mit à hurler. — Ce n'est pas maintenant qu'il faut te lamenter, lui dit-il. C'est avant de l'envoyer qu'il fallait réfléchir. Mais ce qui est fait est fait. Il faut maintenant penser à ce que vous allez devenir. La femme ne savait que pleurer de plus belle : — Je ne sais pas, je ne sais plus... — Eh bien, voilà ce que je te propose. Mon frère est mort, et moi, il y a longtemps que j'ai perdu ma femme. Alors, si tu veux, je vais t'épouser. En outre, tu as sept garçons et moi sept filles : nous allons les marier ensemble. La femme jugea que, dans son malheur, c'était encore une consolation. Les ogres, pendant ce temps, étaient rentrés. Ils s'aperçurent vite que la jambe avait disparu et ils se mirent aussitôt en chasse dans tout le château, pour voir, si par hasard, le voleur n'y était pas caché comme le précédent, mais ils ne trouvèrent rien. Ils fouillèrent aussi le cimetière, mais cette fois ils eurent beau enfoncer le tisonnier dans tous les corps étendus là, pas un ne réagit. Ils sortirent ratisser les environs du château, mais en vain. Ils allaient rentrer quand le plus jeune les appela de loin. Il leur montra par terre une tache de sang. Ils se mirent tous à hurler de joie, cherchèrent dans les parages, trouvèrent d'autres marques rouges, qu'ils suivirent. Elles les conduisirent tout droit devant la maison des deux frères, où les taches brusquement s'arrêtaient. Ils demandèrent à des enfants qui jouaient devant la porte à qui appartenait la maison et, dès qu'ils l'eurent appris, allèrent se déguiser en marchands d'huile. Ils se présentèrent ainsi sur la place du village avec leurs mesures et leurs outres. — Soyez les bienvenus, étrangers, leur dit-on. Connaissez-vous quelqu'un ou êtes-vous les hôtes du village ? — Nous sommes des marchands d'huile, dirent-ils, et nous sommes seulement de passage. On nous a dit que untel pouvait nous héberger pour la nuit. Ils donnèrent le nom de celui qui les avait volés. On envoya un enfant le chercher. Il vint, souhaita la bienvenue à ces hôtes qu'il n'attendait pas, puis leur demanda de l'attendre là, le temps qu'il aille leur préparer la pièce où ils allaient dormir cette nuit. Arrivé chez lui, il monta dans la soupente, où il gardait avec les provisions de l'année une partie de la paille qui servait à ses bêtes. Il grimpa sur le toit et, enlevant quelques tuiles, fit un trou à un endroit où il était difficile de l'apercevoir. Sur la paille il jeta un plein sac de poudre, puis revint sur la place. Il demanda à ses hôtes de le suivre à la maison, où il les fit monter dans la soupente, qui était haute et vaste. Il s'excusa de les recevoir dans une pièce où il y avait tant de paille. (à suivre...)