Situation n L'Opgi de Bouira a fait part de 288 millions de dinars de frais de location impayés à fin avril dernier, pour «cause de refus d'un grand nombre de locataires de les régler et de signer leur contrat de location». L'attribution de logements sociaux locatifs et le recouvrement de la location par voie de justice, conformément au décret exécutif numéro 08-142 daté du 11 mai 2008 a constitué l'objet d'une journée d'étude organisée mercredi à Bouira. Des représentants de l'Opgi, huissiers de justice et spécialistes concernés par ce sujet issus de 7 wilayas du Centre ont pris part à cette manifestation organisée dans l'objectif «d'expliciter les modalités de mise en œuvre du décret exécutif fixant entre autres les procédures de perception de la location des logements sociaux locatifs». Selon l'Opgi de Bouira, initiatrice de la rencontre, cette journée constitue, également, un cadre propice pour «poser les préoccupations et contraintes auxquelles font face les Opgi pour la perception des arriérés des locations». Des intervenants ont relevé, à l'occasion, le problème du refus des locataires de signer les nouveaux contrats de logements prenant en compte les nouvelles augmentations dans les locations, parallèlement aux autres problèmes sensibles inhérents, entre autres, à la sous-location. A titre illustratif, l'Opgi de Bouira a fait part de 288 millions de dinars de frais de location impayés à fin avril dernier, pour «cause de refus d'un grand nombre de locataires de les régler et de signer leur contrat de location». Le responsable de cet office a cité, à cet effet, 3 cités populaires de la ville de Bouira, dont les arriérés de location ont dépassé les 30 millions de dinars depuis 2000. Il a également remis en cause le désistement d'un grand nombre de locataires de catégories au revenu modeste, sur les engagements pris dans les contrats, notamment concernant le versement régulier des locations, et ce, au niveau de deux grandes cités de Bouira – les 1100 et 140-Logements – dont les dettes ont dépassé les 30 millions de dinars. Le problème de la sous-location a été, particulièrement, mis à l'index par plusieurs participants qui ont relevé les difficultés des Opgi pour la perception des locations de ces logements, dont le locataire réel «a disparu dans la nature».