Nasser Hannachi La capitale de l'Est a rénové ses anciennes infrastructures sportives de proximité grâce aux divers plans de développement communaux (PCD). Des retards sont enregistrés assurément, mais certaines localités vivant sans la moindre aire de jeu ont vu leur capital infrastructurel naître un tant soit peu pour permettre aux jeunes une pratique sportive et de loisir de proximité. En plus, la wilaya a consolidé ses espaces par la création d'autres salles omnisports, terrains, maisons de jeunes, judicieusement réparties sur l'ensemble des municipalités. Les multiples projets destinés à conforter les infrastructures sportives à Constantine se voient au fur et à mesure des livraisons. Au terme de plus de 6 années, cette wilaya a pu récupérer un capital - qui se trouvait en dégradation avancée - dans la plupart des communes grâce à des opérations de réhabilitation et de restauration, conformément à l'appel de la tutelle à faire du sport un attrait pour la jeunesse locale au double plan «loisir et santé». Après de multiples sorties sur le terrain effectuées par des responsables en charge du secteur, dont l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, il a été décidé de renforcer les structures et d'en créer d'autres dans les zones démunies et même au chef-lieu. Le résultat s'est fait sentir depuis ces trois dernières années durant lesquelles le retard en matière infrastructurelle semble être rattrapé au grand bonheur de la jeunesse férue de la balle et du jogging. Le sport de proximité ou de quartier, ce créneau fort prisé par les adolescents et les adultes, renaît dans des salles omnisports réalisées dans chaque municipalité. (Aïn Abid, Zighoud, Didouche, Aïn Smara et bien d'autres). D'autres projets devront être achevés et réceptionnés fin 2014 et en 2015, assure-t-on du côté de la direction de la jeunesse et des sports. Désormais, tous les projets de Constantine sont à placer dans le contexte de la manifestation culturelle arabe prévue en avril 2015. Le sport avec toutes ses composantes n'est pas du reste dans une wilaya qui aura souffert d'un manque criard en matière de complexes de proximité, d'aires de loisirs, d'auberges de jeunesse, surtout dans quelques communes déjà précitées avant que celles-ci n'en soient dotées partiellement dans le cadre des programmes communaux de développement (PCD). Aujourd'hui, le satisfecit semble dominer tous les débats. Le responsable de la jeunesse et des sports assure être au rendez-vous de la manifestation estimant que les infrastructures existantes en plus de celles en chantier devront compléter le manque et mettront la cité millénaire au rendez-vous sans éventuelle insuffisance. «La plupart des infrastructures en œuvre seront livrées au cours de la nouvelle année 2014», a-t-il certifié. En plus des projets en cours au niveau des municipalités lésées, l'année 2015 verra la livraison de salles omnisports, de piscines d'auberges de jeunesse et de trois stades de football d'une capacité globale de 15 000 places. Il ne fait aucun doute que la wilaya a bénéficié de plusieurs projets dans les communes les plus «déficientes» dans le plan quinquennal précédent, conforté par le présent. Le secteur de la jeunesse et des sports s'est vu doter, surtout ces deux dernières années, de plusieurs projets dont des maisons de jeunes, des stades de proximité, et autres aires de jeux avoisinant quelques cités spacieuses. Capitaliser l'énergie de la jeunesse était le credo de la tutelle, relayée par les sphères locales qui ont tenté de répondre à la demande des sportifs en manque flagrant d'espaces adéquats. Le secteur de la jeunesse et des sports aura été conforté en 2012 par une enveloppe financière frôlant les 600 millions de dinars. Une manne qui a permis la réhabilitation des infrastructures sportives et de loisir précédemment repérées sur l'ensemble des communes. Une œuvre qui s'est concrétisée par la livraison de quelques projets achevés au chef-lieu et dans les autres communes : salles omnisports, terrains de football et maisons de jeunes. A vrai dire, la jeunesse isolée vivant dans des communes reculées est la première à avoir été servie à travers ces conceptions. Au moment où le sport en déclin allait se confiner davantage faute de mesures d'accompagnement, des projets même livrés partiellement ont pu contenir quelques disciplines, dont le sport roi. Pour rappel, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, la wilaya a bénéficié de près de 4,5 millions de dinars. Une manne qui permettra de poursuivre le plan de développement relatif aux ossatures sportives. Notamment dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli en nette progression démographique en raison des incessantes opérations de relogement et du programme opulent de réalisation de logements. Dire que la «fougue sportive» constantinoise est relancée en optimale serait toutefois un leurre. Du moins, quelques activités en hibernation ont pu décoller grâce aux subventions et à la politique étatique à faire émerger le sport de proximité. N. H.