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La violence, cet adversaire insaisissable !
Outre la corruption, la gestion ambiguë et l'amateurisme
Publié dans La Tribune le 21 - 12 - 2013

Un niveau de football au plus bas, une violence, comme les salaires mirobolants, qui atteint les sommets. C'est la dure réalité de la balle ronde actuellement. Au-delà des sanctions infligées aux clubs concernés par ce fléau, qui répondent souvent à des critères d'intérêts généraux ou la politique du «deux poids deux mesures» que la Ligue de football professionnel (LFP) suit depuis longtemps, c'est les voyous qui dictent leur loi menant le sport à onze vers la médiocrité (en termes de spectacle et de gestion). Tantôt c'est des personnes qui sont ciblées, tantôt c'est le club qui en prend pour son grade. De nos jours, les galeries (pas toutes heureusement) valsent entre l'amour du club et la haine envers les supporters adverses. Complexe d'infériorité, régionalisme et règlement de comptes dans les stades, tout y passent. Au stade, à l'entrée et aux alentours, tous les coups sont permis. Certains emploient tous les moyens (antisportifs surtout) pour sortir gagnant d'une «bataille» qui doit
normalement se passer sur le rectangle vert dans les règles de l'art. Les vertus du sport ? Nos dirigeants tout comme les supporters les ont mises au placard depuis longtemps. Au moment où le sport roi bat de l'aile, malgré un professionnalisme décrété mais qui a de plus en plus de mal à s'installer, les hauts responsables semblent faire du zèle dans tout. Des décisions disciplinaires ressemblant au «ni fait ni à faire»... du bâclage pour faire taire les critiques mais le problème est bien plus grave et le mal très profond. La violence ne cesse de gangréner un football déjà malade. On ne sait plus où donner de la tête. Les changements radicaux s'imposent pour l' «ablation» voire la diminution, dans un premier temps, de ce casse-tête permanent.
Frapper avec une main de fer
La récidive. Un résultat d'une leçon non-retenue et une sanction n'ayant pas l'effet escompté. C'est souvent les mêmes qui remettent ça. Ne plus remettre à demain ce qu'on peut faire à une main ferme. Ce bras de fer qui dure et perdure ne connait pas l'usure. La violence fait presque partie du quotidien dans nos stades à en devenir même un rituel. C'est toujours les mêmes scènes condamnables qu'on revoit. Les gradins volent désormais la «vedette» à ce qui se passe sur la pelouse. Les débordements (dans les gradins) et les déboulés (dans le foot) sont deux synonymes qui (se) gênent. Les valeurs du sport condamnent fortement et formellement ces actes irresponsables qui ternissent de plus en plus le football
algérien ayant perdu assez de sa brillance avec les effets de temps. La décrépitude se poursuit pour faire de la place à l'inquiétude. Le mal semble profond et il faut l'éradiquer depuis les racines en faisant table rase. Une main de fer voire en acier solidifié pour faire face à ce désastre qui ne devrait pas avoir de place dans un environnement sportif contaminé par tous les maux qui puissent exister. Corruption, matchs arrangés, violence, gestion douteuse... etc. Il faudra sévir et employer les gros moyens (ne pas se contenter d'injecter des masses d'argent et investir dans un milieu peu (pas)
adéquat et construire sur des piliers solides en nettoyant le jardin des mauvaises herbes. Laisser le foot à ceux qui l'aiment vraiment, qui croient en ses valeurs et vertus. Les stades sont des lieux dédiés au spectacle et non des arènes. Un combat qui n'est certes pas gagné d'avance mais que certains ont remporté grâce à un plan de lutte méticuleusement structuré. Là où on ne laisse rien au hasard.
Le «plan d'action» européen
Les différentes expériences de lutte contre le hooliganisme ont montré que la police ne peut affronter seule cette adversité, la «guerre» contre ce fléau nuisible nécessitant l'implication de toutes les parties concernées par ce sport, afin de minimiser ou circonscrire ces incidents à répétition qui ont causé de nombreux morts à travers le monde comme nous le rappelle tragiquement l'histoire récente de la balle ronde. Avec, comme sommet dans l'horreur, le drame du Heysel en 1985 (Belgique) à l'occasion de la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions (l'actuelle Ligue des Champions) opposant les Anglais de Liverpool FC aux Italiens de la Juventus de Turin. Un match qui entrera, dramatiquement, dans les annales du football de par ce bilan macabre de
39 morts et 600 blessés suite à l'effondrement d'un mur de séparation sous la
pression et le poids des supporters. Depuis cette tragédie et le tollé généralisé soulevé à travers le monde, de nombreuses mesures de prévention ont été mises en œuvre avec plus ou moins de succès. On citera les modifications à
l'infrastructure des stades par la mise en place de grillages et de caméras et par la systématisation des places assises afin de faciliter la surveillance et faire en sorte que les dispositifs sécuritaires soient plus fiables et efficaces. D'autres mesures, comme la séparation des supporters et l'amélioration de l'organisation de la billetterie vont permettre d'éviter toutes sortes de débordements d'avant match comme notamment ceux qui se
produisent souvent devant les portails des stades algériens à cause de la vente de billets et ses longues queues que les forces de l'ordre ne peuvent canaliser et devant souvent faire recours à la force pour le bon déroulement de l'opération ce qui, souvent, exaspère le simple spectateur et donne lieu à une extrême tension voire de graves incidents. Cependant, et on le constate à travers tous ces matchs conclus dans la confusion ou allant difficilement à leur terme, toutes ces mesures ne suffisent pas à se prémunir contre d'éventuels débordements. Elles doivent être accompagnées d'une plus grande implication des joueurs, des entraîneurs et des officiels des clubs qui doivent surveiller leur
comportement qui a une forte influence sur l'attitude des supporters. Dans ce sillage, on citera inévitablement l'Angleterre qui a su trouver la parade en mobilisant tous les partenaires du football, c'est-à-dire : la fédération, les clubs, les entraîneurs, les joueurs mais aussi la police et le gouvernement pour réaliser d'éclatants succès dans un domaine où elle jouit désormais de la reconnaissance unanime de la planète football. Les comités de supporters sont eux aussi appelés plus que jamais à jouer leur rôle de prévention et de sensibilisation, voire de canalisation des énergies avant de penser à confectionner ces «tifos» pour la décoration des tribunes, qui doivent être d'abord «nettoyées» de ces personnes nuisant à ce sport qui, aussi passionnant soit-il, peut engendrer des drames que nous aimerions tant éviter. Les ressorts dans l'opinion se cassent au fil des incidents. L'urgence est donc de recoller les morceaux au plus vite. Pas seulement en dénonçant ou en appelant au calme. Encore moins en sanctionnant à tout-va ou en prenant des mesures inefficaces du genre huis clos dont on apprécie aujourd'hui les limites.
La «bataille» continue.
M. T.


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