Les sionistes, forts du soutien des Etats-Unis et de l'Europe, ne manquent décidément pas d'effronterie. Alors que leur armée criminelle poursuit son génocide à Ghaza, faisant fi même des résolutions onusiennes, dont ils n'ont jamais fait cas d'ailleurs, leurs porte-parole n'hésitent pas à trouver de fallacieux justificatifs pour couvrir les crimes de guerre commis à Ghaza depuis plus de deux semaines. Cherchant depuis quatre jours un justificatif les disculpant du bombardement des travailleurs humanitaires à Ghaza notamment ceux de l'ONU, ils viennent de trouver la solution miracle qui leur arrogerait le droit de commettre toutes leurs forfaitures. Selon l'ambassadeur de l'entité sioniste en Autriche, Dan Ashbel, les agences humanitaires de l'ONU ont été infiltrées par le Hamas. Dans un entretien avec l'hebdomadaire autrichien Profil à paraître demain, le diplomate, toute honte bue, poussera l'effronterie jusqu'à s'interroger sur l'identité des employés de l'ONU en territoire palestinien. «Savez-vous qui sont aujourd'hui à Gaza les employés de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) ?» Et d'avoir le culot de répondre lui-même à ses propres interrogations : «Ce sont des gens du Hamas qui distribuent de l'aide à ceux qui sont loyaux au Hamas.» Le diplomate de l'infamie n'aura aucun scrupule à soutenir que «même cette organisation humanitaire est sous le contrôle du Hamas qui l'utilise comme une arme contre son propre peuple». L'entité sioniste, qui a essuyé les critiques acerbes des institutions onusiennes et les accusations de crimes de guerre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour ses attaques sur les populations civiles, veut aujourd'hui jeter le doute sur l'identité des travailleurs humanitaires dans les territoires palestiniens. Dans cet objectif, le sieur Ashbel a trouvé opportun de justifier la frappe israélienne mardi dernier sur une école de l'UNRWA dans le camp des réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Ghaza, réaffirmant qu'«il y avait un dépôt d'armes du Hamas sous l'école». Une attaque, rappelons-le, qui a fait plus de 40 morts. L'UNRWA, consterné par les attaques qui visent ses travailleurs à Ghaza, avait suspendu jeudi ses opérations. L'organisation onusienne a dénoncé, à cette occasion, le bombardement d'un de ses convois touché par des obus israéliens et déploré la mort du chauffeur palestinien tué sur le coup. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait alors exhorté Israël à enquêter sur les attaques contre le convoi de l'UNRWA et contre trois écoles gérées par l'ONU dans la bande de Ghaza. L'enquête sioniste semble avoir abouti à une autre infamie. Ceux qui n'hésitent pas à exterminer des enfants ne seront pas en panne de mensonges. Plus ils seront gros, mieux leurs indéfectibles alliés épouseront leurs énormes tromperies et les propageront dans le monde. G. H.