L'armée israélienne poursuivait hier et pour le onzième jour consécutif ses horribles massacres de civils palestiniens, dont une majorité d'enfants. Il n'y a pas de mots assez forts pour qualifier la barbarie des sionistes qui s'acharnent sur un peuple, dont une majorité d'enfants sans défense, au vu et au su du monde entier. Les images intolérables d'enfants massacrés, défigurés, démembrés, éventrés, étêtés… par les bombes israéliennes décrivent toute l'atrocité et toute la sauvagerie dont est capable un Etat hors la loi. Des images que les médias occidentaux complices se garderont bien de montrer, au moment où les enfants de Ghaza sont décimés ou meurent de faim. Les massacres dans la bande de Ghaza ont tué plus de 159 enfants sur un total de 575 Palestiniens martyrs. L'Etat hébreu redouble de sauvagerie, bénéficiant d'une incroyable impunité et jouissant du soutien des pays qui se réclament de la démocratie, des droits de l'Homme et de l'humanisme. Rien ne semble arrêter la folie guerrière de l'Etat hébreu. Son armée bombarde cruellement des mosquées et des écoles dans la bande de Ghaza. Les sionistes n'hésitent pas à cibler directement des objectifs humanitaires. Des enfants sont tués dans la plus complète indifférence des démocraties occidentales. Les témoignages sur cette situation insoutenable ne manquent pas. Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens s'est dit choqué par ce qu'il voit et entend : «Nous avons atteint un stade où l'inhumanité est visible et choquante en ce qui concerne la nature des blessures, leur brutalité et leur ampleur», ajoute-t-il. L'Unicef estime de son côté que les enfants et les femmes sont les plus touchés par la crise humanitaire engendrée par Israël. Selon cette organisation onusienne, «l'escalade de la violence, qui fait suite à un long blocus ayant duré 18 mois, a engendré une crise humanitaire, la destruction des moyens de subsistance et la dégradation des services élémentaires et des infrastructures, ce qui est inacceptable». Elle ajoute que, actuellement, les enfants de Ghaza sont non seulement privés des droits de l'Homme dont n'importe quel être humain devrait pouvoir jouir mais se voient également refuser les droits spécifiques aux enfants. Pis, les bombardements de Ghaza rendent les opérations de secours impossibles. Tout en appelant à l'arrêt immédiat des violences afin de permettre l'accès des équipes de secours et l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Ghaza, l'Unicef a demandé le respect des engagements juridiques internationaux afin de garantir la protection des enfants. L'organisation humanitaire britannique Save the Children (Sauvez les enfants) a mis en garde contre l'hypothermie qui menace les nourrissons dans la bande de Ghaza en raison de l'absence de chauffage. Selon elle, la plupart des habitations et des hôpitaux situés dans la bande de Ghaza n'ont plus d'électricité, et donc de chauffage, alors que les températures sont proches de zéro degré la nuit. La population garde en outre les fenêtres ouvertes afin qu'elles ne soient pas pulvérisées par les bombardements. «Il faut faire parvenir davantage de nourriture et de couvertures afin que les enfants ne meurent pas de froid et de faim», avait souligné le porte-parole de Save the Children. «Nous voulons que [le Premier Ministre britannique] Gordon Brown et l'ensemble des dirigeants de l'Union européenne fassent pression en vue de l'établissement d'un cessez-le-feu afin que nous disposions d'un accès sécurisé à ces populations dans le besoin à Ghaza», a ajouté le porte-parole, en référence à une mission de l'UE actuellement présente dans la région. La situation est de plus en plus abominable à Ghaza sans que cela fasse réagir la communauté internationale. Où sont passées les organisations de défense des droits des enfants ? Elles se contentent pour l'heure d'établir des constats alarmants sur une guerre cruelle contre un peuple désarmé. Qui arrêtera l'armée sioniste criminelle ? A. B.