Les manifestations de dénonciation du massacre perpétré par Israël contre les populations palestiniennes se sont poursuivies à travers les principales capitales du monde, demandant l'arrêt de l'agression et l'ouverture des passages aux aides humanitaires. Des manifestants européens ont exigé de leurs gouvernements de geler l'accord avec Israël. En Espagne, les manifestations sont entrées dans une nouvelle phase. Des représentants du Parti socialiste au pouvoir se sont joints aux manifestants pour demander que cesse le massacre des enfants et des femmes à Ghaza et l'ouverture des passages pour l'entrée des aides humanitaires. Les artistes, de leur côté, ont présenté au gouvernement une motion signée par plus de 300 personnes pour la rupture des relations avec Israël. En France, la mobilisation était plus grande. Pour les milliers de personnes qui ont défilé dans plusieurs villes du pays, c'est l'humanité qu'on assassine. Dans le calme, samedi dernier, ils étaient plus 100 000, selon les participants, dans le cortège parisien. La mobilisation était plus importante à Lille, Lyon et Marseille (4 000). A Bruxelles, plus de 100 000 personnes ont manifesté pour l'arrêt des massacres israéliens à Ghaza et demandé à la communauté internationale d'intervenir rapidement pour mettre fin à l'agression contre la Palestine. «Le silence tue», était le slogan des manifestants ont demandé le gel de l'accord de l'UE avec Israël. En Allemagne, les manifestants ont crié de toute leur force contre la poursuite des bombardements contre les civils. Aux Etats-Unis, des dizaines de milliers ont bravé le froid pour dénoncer la collusion de Washington avec Tel-Aviv. Au Brésil, les rues de Sao Paolo se sont avérées exiguës pour contenir les personnes qui ont battu le pavé en solidarité avec les populations palestiniennes laminées sous les bombes demandant le gel de l'accord économique avec Israël. La rue australienne a également manifesté pour Ghaza, où les femmes juives ont exprimé leur mécontentement contre le massacre des civils palestiniens. En Norvège, les manifestants ont pris à partie des symboles du géant américain, une manière à eux de se solidariser avec les Ghazaouis. En Bosnie, les habitants, qui ont souffert de l'épuration ethnique, le silence était de rigueur pour protester contre la guerre qui se poursuit à Ghaza. A Rabat, 10 000 enfants sont sortis dans les rues, clamant «la protection de l'enfant palestinien», thème de la manifestation, où ils s'en sont pris au laxisme des dirigeants arabes. Plusieurs manifestations de soutien aux Palestiniens et de protestation contre les agressions israéliennes meurtrières dans la bande de Ghaza se sont déroulées dans les grandes villes du Pakistan. Une manifestation a réuni plus de 7 000 personnes dans les rues de Lahore, deuxième ville du Pakistan, à l'appel du parti de l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif. Selon les organisateurs, qui évoquaient la plus grande manifestation anti-israélienne au Pakistan après 17 jours d'agressions israéliennes meurtrières contre le territoire palestinien de Ghaza, ils étaient 10 000. Les manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et proféré des slogans hostiles à l'Etat hébreu et aux Etats-Unis. D'autres rassemblements se sont tenus à Karachi (sud). A Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, un millier de personnes environ ont également manifesté contre Israël. Des manifestations similaires ont également eu lieu dans la grande ville du Nord-Ouest, Peshawar, près de la frontière afghane, et à Multan, dans le Centre. A. R.