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Nécessaire révision de la répartition des moyens de transport
Constantine
Publié dans La Tribune le 16 - 04 - 2014


Nasser Hannachi
C'est le créneau le plus prisé, le service des transports ne parvient cependant pas à réorganiser ses rangs. Que de véhicules, tous types et toutes séries ! Et pourtant, le citoyen usager est confronté chaque jour à un problème. Celui de rejoindre son travail ou son domicile sans trop se heurter à la foule aux abords des chaussées. Une couche épaisse de dioxyde de carbone plane quotidiennement sur les aires étroites de stationnement à Constantine. Les axes routiers n'en sont pas prémunis vu le trafic incessant sur quelques
itinéraires névralgiques : Zouaghi, Ziadi, Ciloc, Sidi Mabrouk et sa périphérie, El Khroub... où des milliers de voitures roulent au quotidien. Aux heures de pointes, c'est l'amplitude maximale à donner le tournis, notamment aux chauffeurs de taxis services et transports en communs en général tous types confondus, sollicités en masse par les usagers. «Nous souffrons au quotidien, que ce soit pour rejoindre le boulot ou pour rentrer chez soi. Le nombre excessif de taxis et de bus donnent l'illusion au secteur des transports d'être étoffé.» Cet habitant de la banlieue Constantinoise non desservie par le tramway pointe du doigt l'anarchie à laquelle se livrent les professionnels du volant. Ils sont plus de 4 000 taxis, dont quelque 13 sociétés (autoradio), qui exercent au niveau de cette wilaya. Si l'on rajoutait le nombre de clandestins perceptibles en chaque espace, notamment en fin de journée lorsque les taxis réglementaires manifestent leur mise hors service.
Le renouvèlement du parc roulant avec l'exclusion du circuit de tous les anciens bus, comme stipulé dans la directive des responsables n'aura pas atteint son objectif. Des rafistolages ont touché particulièrement le secteur privé, qui, à la faveur de la création d'entreprises, a rénové une partie de son parc, mais le plus gros reste à faire. Des mécaniques anciennes ont la peau dure dans cette circonscription! Et quelques tracés demeurent non servis du côté de Hamma Bouziane, à titre d'exemple, où des usagers souffrent au quotidien pour dénicher un quatre roues. Autant de doléances qui ont été exprimées pour réguler le trafic aux abords de cette localité, en vain. Les riverains ne trouvent refuge qu'auprès des clandestins collectifs puisque les taxis services et autres bus imposent leur loin. La wilaya, qui vit son extension vertigineuse, n'aura pas adopté un procédé répondant aux normes des transports. Il est des disproportions dans les prestations vers les communes et coins excentrés. Aucune feuille de route réglementaire ne les régit avec une répartition judicieuse et surtout fluide. Une situation dégradée par le manque
des aires de stationnement. Il serait prétentieux de dire que l'organisation y règne. Seulement quelques mètres linéaires pour contenir des milliers
d'automobiles en service ! C'est l'autre casse-tête des transports à Cirta. «On ne peut pas travailler selon les règles. Le moindre arrêt nous coûte une amende ou un retrait de permis. Alors qu'aucune alternative n'est en vue pour nous permettre de servir la clientèle», martèle un chauffeur. Cette déficience en espaces de stationnement est aussi aggravée par les divers chantiers en cours en intra-muros et dans quelques périphériques. Dans le même domaine, la ville livre une vitrine assez lugubre dans ses gares routières. Celle de l'Est répond par la médiocrité à celle de l'Ouest, et par l'anarchie. Le désordre y prédomine toujours. Le substitut somme toute moderne et réglementé promis par les autorités locales tarde à voir le jour. Plusieurs échéances se sont écoulées.
De fait la gare multimodale à Zouaghi, terminus du tramway, devra regrouper dans quelques mois les deux stations en questions pour décongestionner la ville des bus et taxis et par la même améliorer la qualité des services par l'adoption d'une nouvelle carte en prenant en compte les rotations du tramway.
Du moins pour ce qui est de ce dernier, malgré les désagréments qu'il
occasionne au quotidien, puisqu'il a réduit quelques tronçons routiers pour servir ses 27 rames, il profite amplement aux dix stations reliées entre le stade Benabdelmalek, au centre-ville, à Zouaghi Slimane .Soit une distance
de 8,1 kilomètres. D'une capacité de 100 000 passagers par jours, le tramway aura facilité le déplacement à des milliers d'usagers résidants à Zouaghi, Filali ou encore des étudiants de l'Université Mentouri. Et ce, en attendant que la machine ne s'étende vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli et El Khroub, deux localités à importante concentration démographique. Les études sont en phase finale, selon les responsables en charge du secteur. Le téléphérique de
33 télécabines, 15 places chacune, permettant de relier les deux terminaux Tatache (ex- Rue-Thiers) à la cité Emir Abdelkader en transitant par le Centre hospitalier Benbadis, a allégé un tant soit peu du rush vers les taxis. Quoique les maintenances récurrentes et les arrêts souvent inexpliqués pénalisent les
riverains de temps à autre. Il est inscrit deux autres lignes du genre pour
solutionner la problématique de déplacement du côté de sidi M'cid Bekira, et sidi Mabrouk. La capitale de l'Est aura innové à l'instar des autres régions du pays en matière de projets structurants. Mais l'organisation reste le talon d'Achille dans le secteur des transports et ses aires d'accompagnement. Des retombées contraignantes pour les passagers qui prisent ces moyens pour se rendre au boulot ou à leur domicile. La réorganisation des transports ne pourra mettre fin à l'anarchie qu'avec la finalisation de tous les chantiers en œuvre. Au dernier round des livraisons des projets (toutes structures confondues), la ville appréhendera probablement un transport en commun périurbain ou interurbain avec un circuit fluide et un parc innové qualitativement et quantitativement, c'est-à-dire en rapport avec les agglomérations à desservir. N. H.


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