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L'esthétisme au service de l'engagement et de la défense des valeurs
élan de solidarité des artistes du monde entier pour le peuple palest
Publié dans La Tribune le 28 - 08 - 2014

De tout temps, dans tous les conflits, il y a eu des artistes qui se sont mis au service et au profit de causes justes et humanistes, démontrant ainsi que l'art est une question d'engagement et d'éveil des consciences et pas seulement un objet de distraction.
Dans cette lignée, de nombreux artistes ont élevé la voix et se sont mobilisés pour soutenir la cause palestinienne et les habitants de Ghaza victimes d'une barbarie dénuée de toute humanité.
L'énième agression israélienne, les images de corps d'enfants déchiquetés et des fumées s'élevant des quartiers habités par des civils, a incité les artistes à s'insurger contre l'autisme de nombreux pays dits civilisés sur les violations flagrantes des lois internationales et de la dignité humaine.
Au-delà des bombardements, les artistes dénoncent aussi le blocus inhumain que subissent les Palestiniens et cette volonté pernicieuse de diviser un peuple uni par la même détresse.
Dans cet engagement, les réseaux sociaux et la Toile ont créé un mouvement international dont les porte-drapeaux sont notamment les artistes.
L'esthétisme pour humaniser les victimes au-delà des statistiques macabres
Au-delà de la mobilisation de stars internationales, les premiers à avoir fait le buzz sur le Net en réagissant à la guerre en tant qu'artistes, sont les Palestiniens eux même. Ceci à l'instar de Khaled Belal, un photographe qui couvre le conflit israélo-palestinien, la graphiste Bushra Shanan ou l'architecte Tawfik Gebreel, rapporte un site spécialisé.
Ainsi, impuissants face à la barbarie sauvage des agresseurs, ils détournent les images réelles des raids sur Ghaza «en utilisant le même biais : ils impriment leurs visions dans les nuages de fumées dégagés par les bombardements».
Le Palestinien Khaled Belal, photographe travaillant pour l'agence Anatolu, a détourné ses propres clichés des fumées qui surplombent Ghaza, après les raids. L'architecte Tawfik Gebreel voit, lui aussi, un enfant dans la fumée noire qui s'élève.
D'autres Palestiniens, notamment la graphiste Bushra Shanan, utilisent la même méthode pour «montrer ce qui les hantent : les visages des victimes civiles».
La fumée, le néant sont ainsi transcendés pour devenir des images ou des œuvres d'art en hommage à ces victimes.
L'ambition est également de faire des expositions dans plusieurs pays et de publier les représentations de la souffrance du peuple palestinien à travers l'art graphique, pour que le monde se rende compte de ce qu'il se passe à Ghaza à déclaré Tawfik Gebreel, au site médiaInhabitat.
Le photographe palestinien Belal Khaled, déclare sur le même site que «métamorphoser la fumée issue des bombardements permet de refléter la réalité à travers l'art et d'illustrer une forme de résistance».
Par ailleurs, une des actions qui a fait le buzz sur le Net et attiré des artistes de divers horizons et pays, est l'association Artistes Pour La Palestine (APP), créée au début du mois d'août. Elle est dédiée au militant palestinien Ezzedine Kalak. Assassiné en 1978 à Paris, il fut l'un des premiers à organiser la collecte et la promotion des œuvres d'artistes dédiées à la résistance palestinienne.
Le collectif publie, sur le Net, dès sa création un manifeste où il est souligné : «Nous, artistes solidaires (de toutes origines), rajoutons nos voix à tous les hommes et toutes les femmes de conscience, pour dire notre révolte face à la barbarie israélienne exercée à l'encontre de l'existence palestinienne, ceci sans répit depuis les massacres de Deir Yacine en 1948 à celui en cours à Ghaza.»
Il s'insurge également contre la passivité des hauts dirigeants en soulignant leur «colère face à la complicité des dirigeants des nations prétendument ‘'civilisées'' qui discutent sur la table de cessez-le-feu tandis qu'ils distribuent sous la table les armes qui font tomber un déluge de fer et de feu sur la tête des Palestiniens. Notre rage face au laisser-faire de régimes arabes corrompus et incapables de se délier de leur dépendance des soutiens de l'armée de terreur israélienne».
Les premiers cosignataires sont en l'occurrence Nasser Soumi, Hamed Abdalla, Samir Abdallah, Kheridine Mabrouk, Maria Amaral, Tayssir Batniji, Rachid Koraïchi, Stéphane Rossi, Jean Asselmeyer, Haquima Akhabech, Mustapha Boutadjine, soutenus par Christiane Hessel, Alain Gresh, Jean-Claude Lefort.
Le collectif martèle sa position noir sur blanc : «Nous affirmons ici notre soutien à la lutte du peuple palestinien pour sa libération, et à tous ceux et toutes celles qui luttent contre la colonisation et l'instauration d'un Etat d'apartheid.»
Dans ce manifeste, le collectif salue également les dirigeants de certains pays et artistes de différentes disciplines, qui ont pris position sans ambiguïté, en citant notamment Pénélope Cruz, Javier Bardem, Pedro Almodovar, Emma Thompson, Lupe Fiasco, Cristiano Ronaldo, Eric Cantonna, Mia Farrow, Massive Attack, Tilda Swinton, Annie Lennox, Coldplay, Medine, et tant d'autres connus ou moins connus.
Il est également dénoncé «avec la plus grande fermeté, la campagne de dénigrement et de calomnie menée, tambour battant, contre ceux et celles qui élèvent la voix pour dénoncer les crimes de la puissance occupante».
Estimant que «cette campagne digne de l'Inquisition d'un autre âge, est un véritable terrorisme. Un terrorisme intellectuel qui prolonge la politique terroriste de l'armée israélienne».
Poursuivre la mobilisation au-delà des moments forts d'émotions
Par ailleurs, les artistes cosignataires fustigent les soutiens inconditionnels de la politique sioniste de colonisation et de destruction à l'œuvre en Palestine. Face à cette réalité, nous «Artistes solidaires, nous connaissons le poids des mots, mais nous ne nous satisferons pas de paroles sans lendemain. Praticiens de diverses formes d'expressions, nous voulons contribuer de manière concrète et continue -au-delà des moments de forte émotion provoqués par les pics de violence insoutenable dont nous sommes témoins- à ce que justice soit rendue en Palestine».
C'est dans cette démarche citoyenne de l'engagement de l'artiste pour une cause juste, que le collectif a mis les différentes œuvres réalisées à la disposition du mouvement de solidarité avec la Palestine.
Il s'agit notamment d'organiser des expositions-ventes et toutes sortes d'évènements artistiques, dont les bénéfices iront à des actions concrètes de solidarité avec les Palestiniens. «Nous accompagnerons nous-mêmes ces actions sur le terrain, en Palestine et partout où cela sera nécessaire.»
L'appel publié sur le net le 7 août passé, est ainsi lancé au monde entier afin qu'il se joigne à cette initiative et pour organiser ensemble des évènements de solidarité active, jusqu'à ce que justice soit rendue aux Palestiniens.
Dès la publication du manifeste sur le Net et les réseaux sociaux, de nombreux artistes du monde entier se sont joints à l'appel et ont proposé spontanément leur aide à l'association, qui se trouve submergée au bout de quelques jours par cette vague de solidarité internationale.
Dès lors, les initiateurs de ce mouvement, qui s'inscrit dans un mouvement altermondialiste dont l'écho a dépassé les barrières linguistiques et territoriales qui se sont aplanies au profit d'une véritable chaîne solidaire.
L'implication des artistes algériens sur le plan international
Parmi les premières publications sur la page de soutien, il y a de nombreux artistes algériens confirmant le soutien indéfectible de l'Algérie à la cause palestinienne. Ainsi, Rachid Koraïchi fait un don de sept épreuves, signées et numérotées, issues de l'installation «Les Maîtres Invisibles», qui a reçu le Jameel Prize 2011 à Londres. Un don d'une grande valeur sachant la cote élevée de l'artiste algérien dans le marché de l'art international, notamment aux Etats-Unis et dans les pays du Golfe.
La chorégraphe et danseuse algérienne Samara, installée à Madrid, rejoint le mouvement en mettant sa compagnie, Malgama compania flamenca, au service de la défense de la cause palestinienne et se propose de créer une cellule de solidarité avec d'autres artistes espagnols.
D'autres artistes algériens ont également contribué à cette initiative, à l'instar de l'artiste infographe Mustapha Boutadjine qui propose son soutien en faisant don de son œuvre baptisée Stop Génocide, de Raja Mezaine avec la chanson intitulée Liberté pour Ghaza, et de Fatima Adjili, créatrice de mode, qui dédie sa prochaine collection à la Palestine en soulignant : «Je rajoute ma voix à la colère tout simplement parce que je me sens Palestinienne. Je suis horrifiée de voir mes frères et sœurs se faire bombarder, torturer, humilier, voler leur terre ...».
De même, le réalisateur engagé Jean Asselmeyer, Algérien de cœur, est parmi les premiers signataires du manifeste à adhérer pleinement au mouvement en offrant son émouvant film Nous aussi nous aimons la vie, réalisé en 2002, où il dresse le portrait de Mahmoud Darwich, composé d'une interview et de lecture de ses poèmes par la comédienne Behi Djanati Ataï.
Le réalisateur souligne, à propos de sa contribution, que «ce petit film sur Mahmoud a sa place dans cette initiative. Il fut un grand Artists for Palestine, mais aussi un grand Artist From palestine. Sa poésie et ses réflexions sur celle-ci touchent à l'universel et n'ont rien perdu de leur actualité. Mahmoud Darwich appartient à la mémoire de ce peuple qu'Israël tente de détruire de Jenine à Ghaza et qui résiste sous les bombes assassines».
Pour sa part, l'artiste japonais Kolin Kobayashi, écrivain, plasticien, vidéaste-photographe, propose également une série de photos prisent en octobre 2004, baptisées Oliviers palestiniens. Il souligne dans son message : «Ce qui se passe à Ghaza aujourd'hui, c'est un génocide sans merci. C'est une honte sans fond ! Cette violence est absolument indigne au nom de l'humanité, intolérable au nom des droits d'autant plus que la communauté internationale reste indifférente.»
Pour sa part, Elantkowski, artiste peintre, sculpteur et poète, offre l'œuvre intitulée La larme en soutien aux Palestiniens. «C'est un des 15 000 visages que j'ai peint pour signifier qu'un être qui meurt n'est pas un nombre, un chiffre mais un visage unique», dira-t-il. Parmi les artiste bénévoles il y a également Marie Dubau, une photographe vivant dans le sud de la France, qui a exposé plusieurs fois afin de témoigner du «quotidien inconcevable, mais pourtant bien réel des Palestiniens», notamment en photographiant le mur de la honte qui «vise bien à enfermer la majorité des Palestiniens de Cisjordanie, et non pas de créer une séparation sécurisante pour les Israéliens. Ce mur, en plus d'avoir été déclaré illégal par la Cour pénale internationale de la Haye ainsi que par une résolution de l'ONU, prive les Palestiniens de leurs droits élémentaires et de beaucoup de ressources».
Une des plus émouvantes contribution est celle du Palestinien Tayssir Batniji, qui souligne l'importance de cette contribution à travers une longue lettre où il déclare :
«Je participe à cette initiative pour porter secours à mon peuple qui, depuis un mois, est en train de subir des massacres atroces, perpétrés par l'armée sioniste, contre des femmes et des enfants, avec la complicité des gouvernements du monde soit disant "libre" et celle de certains pays arabes. J'appelle tous les artistes du monde entier et tous ceux qui croient encore en l'humanité, la liberté et à la justice de faire du même.»
Suite à tous ces messages et dons d'œuvres, le responsable du Pchr (Centre palestinien pour les droits de l'Homme) de la bande de Ghaza a envoyé un message sur la page du mouvement où il a déclare : «Tout d'abord je tiens à vous remercier pour tout ce que vous faites pour Ghaza et vous remercie pour votre solidarité.» Il ajoute des précisions sur les attentes des Palestiniens en soulignant : «Concernant les besoins des Ghazaouis, ils sont différents, allant des besoins de base tels que de l'eau, des vêtements, des aliments, des médicaments et bien d'autres choses pour les personnes âgées et handicapées», tout en précisant que «nous avons encore des gens dans les abris de l'ONU qui ne peuvent pas rentrer chez-eux car leurs domiciles sont complètement ravagés. Nous sommes aussi sur le point d'ouvrir nos écoles et démarrer le nouveau semestre. Les gens d'ici ont besoin de sacs et d'articles de papeterie pour l'école et aussi de vêtements pour les femmes».
Le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, salue les artistes solidaires avec Ghaza
En Algérie, c'est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a lancé un appel aux artistes algériens pour faire entendre «le cri de la population de Ghaza et les souffrances de ses enfants et femmes sans défense face à l'agression féroce d'Israël», à l'occasion de l'ouverture de la 10e édition du Festival de Djemila, placée sous le slogan «Djemila /Ghaza la résistante».
Le chef de l'Etat avait déclaré à cette occasion que «les hommes de l'art ont été, de tout temps, et demeurent la conscience vive et la meilleure expression de l'émotion des peuples, de leurs douleurs et espérances». En affirmant : «Je vous apporte mon plein soutien sans omettre de saluer le rôle que joue votre création artistique authentique dans le raffinement de l'âme et de la sensation et l'ouverture des perspectives de connaissance, de coopération et de coexistence pacifique entre les peuples.»
Le chef suprême de la nation, avait également salué «l'élan de solidarité de l'Algérie avec la population de Ghaza qui s'est manifesté sous différents aspects, notamment la contribution du secteur de la culture en dédiant
la 36e édition du Festival international de Timgad à la solidarité avec le peuple palestinien et en mettant ses recettes à son profit, à la faveur d'une participation généreuse de tous les artistes algériens et leurs confrères venus de pays frères et amis». Suite à cet appel solennel, toutes les manifestations et festivals officiels se sont mis au pas en relayant le message du président de la République pour afficher pleinement le soutien et la solidarité avec le peuple palestinien. Ainsi, il n'y a pas un seul festival, concert, rencontre littéraire ou exposition, où le drapeau palestinien, le keffieh et le brin d'olivier ne sont pas représentés. De même toutes les facilitations logistiques et administratives ont été mises en place pour recevoir des artistes palestiniens sur la scène algérienne.
Collecte de livres lancée par le SNEL
Une des initiatives louables en Algérie pour la solidarité avec le peuple palestinien est la campagne de collecte de livres lancée à travers le pays suite à l'appel du Syndicat national des éditeurs du livre (Snel).
Intitulée «Un livre contre l'agression» israélienne en Palestine, cette campagne a commencé fin juillet par la collecte d'un maximum de livres, exceptés ceux du parascolaire, auprès des éditeurs et des citoyens, avait précisé le premier responsable du Snel, Ahmed Madi, lors d'une conférence au siège del'Assemblée populaire de wilaya (APW) d'Alger, animée récemment. Ainsi, le Snel invite tous les «éditeurs à se mobiliser et à contribuer activement à la campagne ‘'un livre contre l'agression'' pour garantir son succès et demande la collaboration des librairies et de toute partie concernée par la production du livre».
Ahmed Madi avait aussi souligné dans un communiqué que «cette campagne de solidarité est un message du peuple algérien au peuple palestinien frère pour dire que la science, la connaissance et la culture sont des acquis qu'aucun colonisateur, quelles que soient sa force et sa férocité, ne peut arracher à aucun peuple».
Après la collecte, les livres seront acheminés vers la Palestine, par le biais du Croissant-Rouge algérien (CRA) et en collaboration avec l'ambassade de Palestine à Alger, pour aider à la réouverture des librairies démolies lors de l'agression israélienne.
L'ambassadeur de l'Etat de Palestine à Alger, Louai Aissa, présent lors de la conférence de la présentation de cette action, avait salué «une action de solidarité qui revêt une importance capitale et qui complète le réseau de solidarité monté en Algérie» au niveau institutionnel et au sein de la société civile. Il avait également souligné que «cette campagne, qui aura un grand écho en Palestine, représente une forme stratégique de lutte contre l'agression sioniste. La bataille est aussi un combat de connaissances pour mettre en échec les tentatives israéliennes de falsifier l'histoire».
S. B.


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