Parmi ses objectifs, cette charte entend contribuer à réunir, au sein de la communauté éducative, les conditions de la concrétisation des principes formulés dans les textes fondamentaux concernant l'éducation. En concourant à préciser la nature des règles éthique et déontologique qui doivent régir l'activité des membres de la communauté éducative, la charte contribue à l'instauration d'un climat favorable à la bonne marche de l'institution scolaire et à l'organisation de la communauté éducative, explique-t-on dans la délcaration. Les membres de la communauté éducative se sont félicités, à cette occasion, à la faveur des dispositions socioprofessionnelles présentées par la tutelle, du climat de travail et de sérénité que susciteront les nouveaux dispositifs concernant la promotion dans le grade, le régime indemnitaire, la formation, la régularisation, la prise en charge sociale et autres. Ils ont également salué les efforts du ministère de l'Education nationale et la volonté manifeste des pouvoirs publics quant à la résolution des problèmes soumis à leur appréciation par les partenaires sociaux. Lors de cette rencontre, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a appelé la famille éducative à capitaliser cet investissement national à l'endroit des personnels du système éducatif par l'adoption de cette charte d'éthique du système éducatif algérien, geste et acte qui a une signification sociale dont l'importance n'est plus à démonter dans le contexte économique et géopolitique actuel de notre pays. Les présents à la réunion ont, de leur côté, déclaré la justesse de la charte et la pertinence de son contenu pour stabiliser l'école algérienne de manière pérenne et ainsi permettre à l'institution scolaire de se hisser au niveau des standards internationaux et à notre jeunesse d'être fière de son algérianité. Le représentant de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Farhat Chabakh, a affirmé que le ministère a ajouté des droits non revendiqués. «Nous demandons la stabilité dans le secteur», précisera le secrétaire général de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), Saddek Dziri. «Il faut opter pour le dialogue pour résoudre les problèmes», a-t-il ajouté. Le Conseil des lycées d'Alger (CLA), qui a refusé la signature de la charte, n'était pas présent à la rencontre. Pour conclure la réunion, la ministre a assuré qu'il faut construire une confiance entre la société et l'école. «Nous allons user de toutes nos dispositions pour résoudre les problèmes», a affirmé Mme Benghebrit qui a déployé tant d'efforts pour convaincre tous les acteurs sociaux de l'importance de cette charte d'éthique et de stabilité et les amener à la signer. C'est aujourd'hui chose faite, avec plus de la moitié des partenaires. Et on ne peut que s'en féliciter. C. C.