Plusieurs opérations de relogement ont été enregistrées au niveau de la wilaya d'Alger en 2015, marquée par l'éradication des plus grands bidonvilles dans la wilaya, notamment le site Erramli à Gué de Constantine et la relance de plusieurs projets à l'arrêt. Les opérations de relogement 16, 17, 18, 19 et 20 enregistrées au niveau de la capitale en 2015 et faisant suite à celle lancée dans la wilaya en juin 2014 se sont soldées par l'élimination de l'habitat précaire dans plusieurs communes et la relance de plusieurs projets à l'arrêt. 35 000 familles ont été relogées depuis juin 2014, soit plus de 200 000 personnes, selon le wali d'Alger qui a supervisé les dernières opérations de relogement programmées au titre de l'année 2015. L'année 2015 a été marquée par l'élimination du bidonville Erramli, dans le cadre de la 19e opération de relogement. Ledit site abritait 4 487 familles, dont 2 501 ont été relogées en octobre dernier à la cité 3 555 logements de Meftah (wilaya de Blida). Sur près de 2 000 recours introduits par les familles exclues 57 ont été acceptés. «Les opérations du relogement dans la capitale ont pour objectif l'éradication des habitations précaires et des bidonvilles début 2016 au plus tard, avait précisé le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh dans une déclaration à la presse, ajoutant qu'il reste un quota de 4 000 logements sociaux destinés aux occupants des sites précaires. Par ailleurs à Oran, pas moins de 550 familles qui occupaient des habitations précaires au centre urbain de la commune de Gdyel et à Kristel, agglomération secondaire qui lui est rattachée, ont été relogées mercredi dernier dans des logements décents de type public locatif à la cité 1 050 logements, baptisée haï «El Moustakbal» à Gdyel. Cette opération de relogement, la huitième du genre qui s'inscrit dans le cadre du programme d'attribution de 8 170 familles, a touché les familles détentrices de décisions de pré-affectations. Elle a permis outre l'éradication des habitations précaires situées à l'intérieur du tissu urbain, l'allégement de la pression, en raison de la forte demande en logements sociaux, estimée à 3 756 dossiers au niveau de la daïra de Gdyel. C. C.