L'approbation ou non de la nouvelle composition du gouvernement d'union nationale libyen proposé dimanche dernier par le Conseil présidentiel se fera la semaine prochaine. En effet, selon l'information donnée par certains médias libyens, le président du Conseil, Fayez al-Sarraj, qui devait se présenter devant le Parlement, lundi dernier ou hier, n'a pu le faire. Cet empêchement est expliqué, principalement, par des problèmes logistiques liés notamment à un déplacement des membres du Conseil à l'étranger. L'approbation ou non de la nouvelle composition du gouvernement d'union nationale libyen proposé dimanche dernier par le Conseil présidentiel se fera la semaine prochaine. En effet, selon l'information donnée par certains médias libyens, le président du Conseil, Fayez al-Sarraj, qui devait se présenter devant le Parlement, lundi dernier ou hier, n'a pu le faire. Cet empêchement est expliqué, principalement, par des problèmes logistiques liés notamment à un déplacement des membres du Conseil à l'étranger. A l'heure où l'ensemble de la communauté internationale appelait les Libyens à accélérer la mise en place du gouvernement d'union proposé par le Conseil présidentiel après des discussions soutenues, le report du vote ne sera pas du goût de tous. A noter qu'un premier gouvernement composé de 32 ministres avait été rejeté par le Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, en fin janvier dernier. Si la nouvelle équipe ministérielle proposée, qui est composée de 18 membres dont 5 ministres d'Etats et 3 femmes, est approuvée, l'actuel dirigeant du Conseil présidentiel se verra attribué le poste de Premier ministre. Cela se fera en accord de ce qui a été convenu avec les Nations unies. L'approbation de la nouvelle composition sera à même d'assurer l'émergence d'un cadre institutionnel légal, selon les puissances occidentales. Ce cadre légal, assure-t-on, devrait permettre de venir à bout de la crise politique dans ce pays. Rappelons que la mise en place du gouvernement d'union s'est faite dans le cadre d'un plan onusien élaboré en décembre dernier. L'élaboration de ce plan avait pour but de mettre un terme à la division régnant et déchirant la Libye, depuis cinq ans maintenant. L'instabilité provoquée dans le pays et sa propagation à l'ensemble des pays de la région constituent une inquiétude majeure pour les voisins de la Libye, mais aussi pour la communauté internationale. Plusieurs acteurs de la communauté internationale, à l'instar de l'ONU, de l'Union européenne, en plus de certains pays européens, ont salué et félicité l'annonce de ce gouvernement. Ce dernier a été qualifié de «chance unique pour rétablir la paix en Libye» en insistant, toutefois, sur la nécessité de la saisir absolument. La seule alternative devant la crise libyenne du point de vue de la communauté internationale, serait une stabilité politique. Un gouvernement d'union nationale, rappelle-t-on, servirait d'intermédiaire fiable pour les puissances occidentales, entre autres, notamment pour combattre la menace terroriste qui continue d'inquiéter bon nombre d'Etats. La Libye souffre depuis la chute du régime de Mouammar el-Gueddafi, en 2011, d'absence d'autorité centrale et du règne de l'insécurité, deux problèmes majeurs pour asseoir toute autorité selon les Occidentaux. En vue de permettre d'asseoir le gouvernement d'union nationale, l'Union européenne a proposé une enveloppe d'aide d'une valeur de 100 millions d'euros à la Libye. Pour sa part, l'Italie a annoncé, la semaine dernière, qu'elle attribuait une enveloppe de 1,4 million d'euros allouée à l'aide humanitaire dans ce pays. Selon les chiffres onusiens, plus de deux millions de Libyens, dont 435 000 réfugiés, ont besoin d'aide humanitaire en urgence. Face à la dégradation de la situation humanitaire dans ce pays, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué avoir besoin de 47,5 millions de dollars pour atteindre les populations les plus vulnérables pour l'année en cours. M. B.