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Le 1er prix pour Akher kalem de Mohamed Zaoui et Point de fuite de Mehdi Labidi Palmarès des 3es Journées du court métrage et du film documentaire de Mostaganem
Dans la catégorie documentaire, Khoutout Errouh de Réda Laghouati et Khelini n'lewen bladi d'Aissa Djouamaa ont remporté les deuxième et troisième places. Les courts métrages Désolé d'Abderrahmane Harrat et Papillon de Kamel Laïche ont également décroché les deuxième et troisième places dans leur catégorie. Le prix du jury, qui a été présidé par le réalisateur Bachir Derraïs, est revenu au court métrage La Honte de Khaled Bounab La troisième édition des Journées du court métrage et du film documentaire à Mostaganem s'est clôturée, jeudi dernier, à la maison de la Culture Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem avec la révélation de son palmarès. Les lauréats sont le film documentaire Akher kalem (les dernières paroles) du réalisateur Mohamed Zaoui et le court métrage Point de fuite de Mehdi Labidi, remportant respectivement le premier prix dans la catégorie Documentaire et Court métrage. Le film Akher kalam, projeté lundi passé dans le cadre de la compétition à Mostaganem, et montrant les derniers moments de l'auteur du célèbre roman l'As, le défunt Tahar Ouettar, a suscité l'engouement des cinéphiles. Le public mostaganémois a suivi avec intérêt les scènes de ce film, montrant les dernières images du regretté écrivain Tahar Ouettar, et ce deux mois avant sa disparition en 2010. Ce documentaire de 30 minutes décrit la forte présence de la femme dans l'imaginaire de l'écrivain, au point où il répétait sans cesse ses paroles et ses chansons devant la caméra. Ce documentaire a été produit en 2015 par la société Yasmine Média. Par ailleurs, avec son cours métrage Le Point de fuite, Mehdi Labidi a innové en recourant à la technologie numérique. Son film a pour intrigue la supposée mort d'un artiste peintre vivant dans la précarité, qui, attiré par l'appât du gain, finira par se cacher. Dans ce palmarès, les films documentaires Khoutout Errouh du réalisateur Réda Laghouati et Khelini n'lewen bladi d'Aissa Djouamaa ont respectivement remporté les deuxième et troisième places. Dans leur catégorie, les courts métrages Désolé d'Abderrahmane Harrat et Papillon de Kamel Laïche ont respectivement décroché les deuxième et troisième places. Le prix du jury, qui a été présidé par le réalisateur Bachir Derrais, est revenu au court métrage La Honte du réalisateur Khaled Bounab. Durant une semaine, près d'une trentaine d'œuvres dont dix sept courts métrages et dix films documentaires et cinq longs métrages étaient en lice dans le cadre de cette édition qui a duré cinq jours. Parallèlement à la compétition, les longs métrages de fiction, Opération Maillot d'Okacha Touita et Les puits de Lotfi Bouchouchi ont également était projetés. La famille du réalisateur Bekhti Benamar a été honorée lors de la soirée de clôture à laquelle ont pris part les autorités locales, des réalisateurs ainsi que des acteurs à l'instar de Djamila Arras, de Reda Lghouati et Hassan Kachacha. De même, des metteurs en scène originaires de Mostaganem ont été honorés à l'occasion de cette manifestation culturelle, notamment Mohamed Chouikh, Okacha Touita et Abderrahmane Mustapha. Organisées depuis 2014, les Journées du court métrage et du film documentaire de Mostaganem se veulent un espace d'échange et de rencontres pour les jeunes cinéastes et les créateurs. En marge de cette manifestation, des ateliers de formation sur la réalisation et le montage vidéo ont été organisés au profit d'une trentaine de stagiaires. Des conférences sur l'histoire du cinéma algérien ont également été animées. S. B./APS