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Tabbou appelle les militants du FFS à plus de rationalisme Affirmant que la participation ou non à l'élection présidentielle sera tranchée les 12 et 13 février prochains
Participera ou participera pas à la présidentielle ? On croyait cette question tranchée depuis fort longtemps par le vieux parti d'opposition algérien, le FFS, mais voilà que son premier responsable, M. Karim Tabbou, laisse planer, à nouveau, le doute sur cette question. A partir de Béjaïa, où il a rassemblé les élus locaux du parti, jeudi, M. Tabbou a jugé utile de préciser que le conseil national, qui se réunira les 12 et 13 février prochains, se prononcera sur la participation ou non de son parti à l'élection présidentielle. Même si l'option stratégique du FFS semble se profiler clairement en faveur du boycott, M. Tabbou précisera que c'est au conseil national que reviendra la décision finale. Cela étant clairement souligné, le premier secrétaire national du FFS a affiché, jeudi, à Béjaïa, où il avait rassemblé les élus locaux du vieux parti d'opposition algérien, un ton plus prudent. M. Tabbou s'est donc déclaré en faveur d'un recentrage de l'action de son parti. Par recentrage de l'action du FFS, le premier secrétaire du parti d'Aït Ahmed entend une réelle rationalisation des moyens humains et matériaux de sa formation. «Il faut arrêter d'annoncer constamment de belles choses, mais de travailler en fonction des capacités du parti et des moyens mobilisables», a-t-il lancé à l'adresse des élus FFS des APC et APW. Il rappellera qu'en raison de conditions «très précises» ayant caractérisé la scène politique nationale, «le parti a raté des occasions et péché dans son fonctionnement». Au centre des préoccupations des responsables du FFS, figure l'élargissement de la base du parti. Pour concrétiser cet objectif, M. Tabbou annoncera une batterie de mesures visant à «conforter et agrandir l'ancrage populaire du parti». A ce titre, il considère nécessaire «l'émergence d'élites nouvelles pour l'encadrement et le renouveau de la société». «C'est un choix stratégique», dit-il, avant d'évoquer, dans cette perspective, le rôle central de l'école de formation politique ouverte par le FFS à la faveur de la communauté universitaire. M Tabbou a également estimé que les forums institués en faveur des élus constituent des espaces d'échanges et de débats, mais aussi de cohésion pour l'action des responsables locaux. G. H.