Les principales Bourses européennes ont creusé leurs pertes hier autour de la mi-séance, pénalisées par les valeurs liées aux ressources de base et par les banques. Les principales Bourses européennes ont creusé leurs pertes hier autour de la mi-séance, pénalisées par les valeurs liées aux ressources de base et par les banques. A Wall Street, attendue en légère baisse à l'ouverture selon les futures sur indices new-yorkais, les investisseurs continueront de guetter des indices sur le prochain resserrement monétaire de la Réserve fédérale, attendu par les marchés pour ce mois-ci ou le suivant. En Europe, le secteur du tourisme est également sous pression après les avertissements des Etats-Unis sur les risques d'attentats en Europe cet été. A Paris, Accor perd ainsi autour de 3%, la plus forte baisse du CAC 40. Le CAC perd 39,39 points (0,87%) à 4 466,23 points vers 10h25 GMT. Le Dax à Francfort recule de 0,74%, comme le FTSE à Londres. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro et le FTSEurofirst 300 abandonnent chacun autour de 1%. La plus forte baisse sectorielle est pour les ressources de base (-3,4%) dans le sillage du repli des cours du pétrole et d'indices chinois peu rassurants pour la santé de l'activité manufacturière de la deuxième économie du monde. Les banques (-2%) pèsent aussi sur la tendance, tirées vers le bas par Banco Popolare, qui cède plus de 6% sur des informations de presse faisant état du feu vert donné par le régulateur financier italien à son augmentation de capital. Contre la tendance, Ahold prend autour de 3%, la plus forte hausse de l'Eurofirst 300, après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le distributeur néerlandais a réaffirmé que son projet de fusion avec son concurrent belge Delhaize était bien parti pour être finalisé dans les semaines à venir. Sur le plan macroéconomique, la croissance de l'activité manufacturière dans la zone euro est restée faible le mois dernier, montrent les résultats définitifs des enquêtes mensuelles Markit auprès des directeurs d'achats, qui confirment que la croissance soutenue du premier trimestre a peiné à se poursuivre au deuxième. Dans ces perspectives de printemps publiées hier, l'OCDE appelle les gouvernements à agir vite pour sortir l'économie mondiale du piège de la «croissance molle», en constatant que l'activité globale devrait progresser pour la deuxième année consécutive à son rythme le plus lent depuis la crise financière. Les investisseurs américains prendront connaissance peu après l'ouverture de Wall Street des chiffres des dépenses de construction pour le mois d'avril et de l'indice ISM manufacturier de mai, à 14h GMT. Sur le front du pétrole, les prix du brut sont orientés à la baisse sur des signaux d'un maintien de la production à des niveaux élevés alors que les perspectives concernant la demande chinoise restent préoccupantes. Le Brent de mer du Nord et le brut léger américain perdent chacun plus de 1,5%. In latribune.fr