Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'Ambassade d'Italie en Algérie ont procédé hier à la création d'un club d'affaires algéro-italien afin de mieux booster les relations économiques entre les deux pays, déjà «excellentes», comme l'a signalé l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Michéle Giacomelli. Selon le Président du FCE, Ali Haddad, le volume global des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Italie est «appréciable». «Il reste que le potentiel de nos deux pays n'est pas encore exploité à sa juste valeur par nos entreprises», a-t-il signalé avant d'ajouter que c'est pour cette raison qu'il a été crée ce club d'affaires. Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'Ambassade d'Italie en Algérie ont procédé hier à la création d'un club d'affaires algéro-italien afin de mieux booster les relations économiques entre les deux pays, déjà «excellentes», comme l'a signalé l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Michéle Giacomelli. Selon le Président du FCE, Ali Haddad, le volume global des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Italie est «appréciable». «Il reste que le potentiel de nos deux pays n'est pas encore exploité à sa juste valeur par nos entreprises», a-t-il signalé avant d'ajouter que c'est pour cette raison qu'il a été crée ce club d'affaires. L‘Italie est le premier partenaire commercial de l'Algérie avec une balance commerciale «équilibrée», selon M. Giacomelli qui n'a pas manqué de préciser que les importations italiennes en provenance d'Algérie se chiffrent à six milliards de dollars alors que les exportations sont de l'ordre de cinq milliards de dollars. Mais, pour le représentant de l'Italie en Algérie, il existe encore des marges à exploiter afin de mieux booster les relations économiques algéro-italiennes notamment en ces temps de crise. Autrement dit, il faut, a-t-il expliqué, dépasser le cadre commercial et s'engager dans des partenariats «productifs». L'industrie, l'agriculture, mais aussi l'agro-alimentaire pourraient, selon Ali Haddad, constituer des créneaux à exploiter par l'Algérie et l'Italie, tous deux touchés par la baisse des prix du pétrole. «Notre conviction est que le partenariat entre les entreprises algériennes et leurs homologues italiennes peut se développer de façon beaucoup plus forte et durable si nous organisons le contact direct entre nos entreprises, dans tous les secteurs», a indiqué le patron du FCE avant d'ajouter : «A cause de cette situation de crise où le pétrole n'est plus à 120 dollars, nous devons aller vers d'autres activités et vers la moyenne et petite entreprise. L'Italie détient près de trois millions de PME et TPE». Ainsi, selon M. Haddad, l'Algérie pourra copier ce modèle qui fait vivre toute l'Italie. Mme Ferrero Graziella, femme d'affaires et présidente du club d'affaires algéro-italien, a indiqué, pour sa part, que ce nouveau pas dans les relations entre l'Algérie et l'Italie «apportera» les connaissances aux entreprises des deux pays, afin de «construire nos deux pays», a-t-elle ajouté. B. A.