Rien ne va plus au complexe sidérurgique d'Annaba qui se trouve aujourd'hui confronté à de nouveaux problèmes liés à l'installation et à la rénovation du haut fourneau. En effet, la date prévue de son redémarrage en l'occurrence la fin du mois d'août, est repoussée pour le mois de novembre, si tout se déroule comme prévu d'ici là. La cause est que l'entreprise Pirson chargée des travaux a découvert des fissures sur les parois internes du haut fourneau, fissures qui demandent une intervention dont les travaux pourraient s'étendre jusqu'au mois de novembre prochain. Rien ne va plus au complexe sidérurgique d'Annaba qui se trouve aujourd'hui confronté à de nouveaux problèmes liés à l'installation et à la rénovation du haut fourneau. En effet, la date prévue de son redémarrage en l'occurrence la fin du mois d'août, est repoussée pour le mois de novembre, si tout se déroule comme prévu d'ici là. La cause est que l'entreprise Pirson chargée des travaux a découvert des fissures sur les parois internes du haut fourneau, fissures qui demandent une intervention dont les travaux pourraient s'étendre jusqu'au mois de novembre prochain. Pirson, une multinationale spécialisée dans le montage des HF et jouissant d'une longue expérience dans le domaine, a remplacé l'entreprise italienne Ferretti qui s'était avérée incompétente et avait abandonné les travaux au mois d'avril dernier compromettant ainsi les délais fixés qui prévoyaient un redémarrage de l'installation pour fin mai dernier. La désignation de Pirson, l'arrivée de ses équipements, son installation sur le site avait pris des semaines retardant encore plus les travaux. Travaux qui avaient été lancés et menés de main de maître faisant espérer à tous que la situation allait s'améliorant. Mais en cours de route, ce problème est apparu, ce qui a nécessité une révision de la date prévue. Les fissures découvertes par les ingénieurs et techniciens sur place ont poussé les responsables à arrêter les travaux pour procéder aux réparations des parois. Des travaux de haute technicité qui nécessitent un personnel compétent et du temps pour que tout soit réalisé dans les normes admises autrement tous les efforts consentis et tous les travaux réalisés n'auraient servi à rien. D'un autre côté, le complexe qui ne tourne plus qu'à 30% de ses capacités du fait de l'arrêt du HF, avec les billettes et des brames importées et destinées à être transformées dans les laminoirs, n'arrive plus à faire face aux dépenses pour son fonctionnement, mais aussi pour payer ses fournisseurs. La trésorerie est au rouge et les ouvriers en sont les premières victimes puisqu'ils n'ont pas encore été payés pour le mois dernier. Les factures d'électricité, d'eau et de gaz pleuvent sans pour autant être honorées et les maigres recettes n'arrivent même pas à couvrir le tiers des besoins exprimés. Une situation pour le moins insolite quand on sait que l'Etat algérien a déboursé près d'un milliard de dollars pour la rénovation de ce complexe depuis sa reprise. Mais le complexe se débat toujours dans des problèmes et il est devenu un gouffre financier pour des résultats qui n'ont pas encore vu le jour. M. R.