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Les colonies de vacances se meurent petit à petit
Remplacées par les vacances familiales organisées et soutenues
Publié dans La Tribune le 10 - 08 - 2016

Quand le prix de location d'un appartement sur le littoral dépasse les 10 000 DA pour une seule nuit, notamment sur la côte tizi-ouzienne et béjaouie, il est clair que des dizaines de milliers de familles sont incapables de s'offrir des vacances en bord de mer. Au moment où les mieux lotis se pavanent sur les plages espagnoles et françaises, ou en Tunisie, au Maroc ou en Turquie, les petites bourses algériennes n'arrivent même pas à se permettre des vacances dans les villes côtières de leurs propres wilayas. La classe moyenne qui s'est reconstituée grâce aux augmentations salariales de ces dernières années, a vite disparu, engloutie par la dépréciation importante de la monnaie nationale et la crise financière qui frappe l'Algérie.
Quand le prix de location d'un appartement sur le littoral dépasse les 10 000 DA pour une seule nuit, notamment sur la côte tizi-ouzienne et béjaouie, il est clair que des dizaines de milliers de familles sont incapables de s'offrir des vacances en bord de mer. Au moment où les mieux lotis se pavanent sur les plages espagnoles et françaises, ou en Tunisie, au Maroc ou en Turquie, les petites bourses algériennes n'arrivent même pas à se permettre des vacances dans les villes côtières de leurs propres wilayas. La classe moyenne qui s'est reconstituée grâce aux augmentations salariales de ces dernières années, a vite disparu, engloutie par la dépréciation importante de la monnaie nationale et la crise financière qui frappe l'Algérie.
Qu'est-ce qui reste alors aux familles démunies ? Aux petites bourses. A ceux qui ne peuvent aller nulle part pour des vacances. Pour faire le break après onze mois de dur labeur. Il leur reste uniquement les colonies de vacances, pour sauver au moins la saison estivale de leurs enfants de bas âge. Pour qu'ils puissent en profiter et en parler avec leurs camarades à la rentrée scolaire. Mais les colonies de vacances ne sont aussi privilégiées que durant les années soixante-dix et quatre-vingt. Les entreprises publiques, les administrations et les commissions des œuvres sociales ont fini par abandonner cette forme de divertissement pour les enfants des employés et des fonctionnaires. Une forme récréative mais aussi éducative dont bénéficiaient les enfants de six à douze ans.
Aujourd'hui, elles sont de plus en plus rares pour divers facteurs. Les auberges de jeunes, les Maisons de jeunes et les établissements scolaires n'accueillent plus ces colonies. Et pour cause, une nouvelle formule a fait son apparition dans différents organismes et institutions. C'est la formule des vacances familiales soutenues par les commissions des œuvres sociales qui paient une partie des frais de voyage et de séjour. A ce titre, diverses destinations sont proposées aux employés, notamment les enseignants et les universitaires, comme la Bulgarie, Malte, la Turquie, la Tunisie, le Maroc et même l'Espagne depuis qu'elle est entrée en crise. Au lieu d'envoyer leurs enfants en colonie, les parents préfèrent cette nouvelle formule qui leur permet de voyager avec leurs enfants. A moindres frais certes, mais toujours inaccessibles pour une partie des employés et des fonctionnaires. Sauf peut-être la destination Tunisie proposée avec un déplacement par bus, ce qui réduit considérablement le coût des vacances.
Il reste que cette formule n'offre que des vacances divertissantes aux enfants, contrairement à la colonie de vacances qui leur offre également des activités culturelles et éducatives qui leur sont bénéfiques. Donc l'enfant perd au change sur ce plan, surtout que la colonie de vacances est aussi une occasion pour lui de se faire de nouveaux amis et d'apprendre à se débrouiller. D'ailleurs, les directions de la jeunesse et des sports ont fini par réduire le nombre de colonies de vacances sur leurs territoires respectifs, et pas uniquement encouragés par cette nouvelle formule, mais aussi parce que les caisses de l'Etat se vident et les responsables cherchent à «économiser» de l'argent par tous les moyens. L'exemple de la wilaya de Tizi Ouzou est édifiant. Cette année, il n'y a que deux colonies de vacances sur le littoral de la wilaya ; celle des enfants des fonctionnaires de la wilaya et celle des enfants du Sahara occidental. Même les enfants malades, asthmatiques et autres n'ont pas eu droit à une colonie de vacances à l'occasion de la saison estivale de cette année. C'est dire que les colonies de vacances se meurent petit à petit, alors qu'elles étaient très prisées il n'y a pas si longtemps.
M. B.


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