L'artiste est un symbole de réussite pour toute une jeunesse algérienne qui rêve d'un meilleur avenir et aspire à réaliser ses rêves Mok Saib, le chanteur algérien, incarnant une nouvelle génération d'interprète émergeant grâce au réseau sociaux, animera officiellement son 1er concert en Algérie, sur l'initiative de l'établissement art et culture, le 12 août prochain dés 21h30 à la salle Ibn Khaldoun pour le grand bonheur de ses fans impatients de le voir sur scène. Il y a deux années, c'est en publiant une vidéo : «Fatou lyem», qu'il captive les abonnées des réseaux sociaux en atteignant en peu de temps plus de cent milles créant ainsi, un véritable Buzz. Le succès lui sourira réellement avec une vidéo publiée en octobre 2015, avec une chanson dont il est l'auteur-compositeur intitulé «Goulili». Dans la vidéo, il est en voiture avec sa femme et son fils Zaky, sa femme fredonne avec lui le refrain et ce qui a fait exploser tous les compteurs et comptent aujourd'hui plus d'un million et demi de vues. Il confiera à ce propos que «ma famille et ma musique sont extrêmement liées. Je suis très simple, je montre ma vie, car je veux que l'on me connaisse davantage.» Né à Boufarik, Mokhtar Saïb, alias Mok, a 28 ans. Il a entamé ses études universitaires à la fac de Bouzaréah, puis a rejoint Londres pour y faire de la musique. Il débute son expérience musicale en Algérie avec un groupe qu'il fonde, BFK, en référence à sa ville natale Boufarik. Le groupe se composait de Mok au chant, de son frère à la basse, d'un guitariste et d'un batteur. Ils ont réussi à donner quelques concerts, mais n'ont rien enregistré, faute de moyens. En plus d'être musicien, auteur et interprète, Mok Saïb, a su mettre à profit les outils du net, des nouvelles technologies et des réseaux sociaux pour se faire connaître et fidéliser son public. En créant sa propre chaîne sur le net, il est devenu une vraie star tout en gardant sa simplicité et être accessible à ses dizaines de milliers de fans. En plus de publier régulièrement des vidéos de reprises ou ses propre compositions, Mok Saib est très interactif avec son public. Il partage avec eux ses bonheurs, ses soucis et ses espoirs, il répond aussi régulièrement aux questions des plus sérieuses et de plus farfelues. Conscient de la nécessité de passer à un pallier supérieur, Mok Saib a également fait le déplacement en Algérie, pour faire le tour des plateaux télévisuels avec toujours le même esprit de spontanéité. Il y a à peine quelques jours, il partage sur sa page officiel, ses retrouvailles avec sa mère et la préparation du concert de vendredi soir à la salle Ibn Khaldoun qui attirera certainement un grand public. Lors des différents passages télés et même dans les réponses à ses fans, il raconte comment il a su s'intégrer à la société anglaise grâce aux conseils de son frère et de ses proches et adopter une ligne de conduite qu'il partage avec ceux qui rêvent de l'Eldorado. C'est aussi la force de Mok Saib, il est un symbole de réussite pour toute une jeunesse algérienne qui rêve d'un meilleur avenir et aspire à réaliser ses rêves. C'est dans sa petite ville de Boufarik qu'à peine sorti de l'adolescence, il fonde, BFK, abréviation de sa ville en référence à sa ville natale. Le groupe se composait de Mok au chant, de son frère à la basse, d'un guitariste et d'un batteur. Ils ont réussi à donner quelques concerts, mais il n'avait pas les moyens d'enregistrer un album en studio et à l'époque il ne disposait pas de moyens qui existent aujourd'hui. Une fois bien installée, en Angleterre, Mok Saib intègre le groupe Britich «More than Most» qui l'encourage dans sa démarche solo pour le public. Dans l'attente de la sortie de son nouvel album, le public est convié ce vendredi à la salle Ibn Khaldoun pour voir en chair et en sang, celui qui a fait rêver dans le monde virtuel des centaines de milliers de jeunes algériens. S. B.