Les prix du pétrole ont frôlé hier la barre des 50 dollars atteignant même 51 dollars en cours d'échange, leur niveau le plus élevé depuis le 22 juin dernier. En raison de la dynamique positive de ces derniers jours et des différentes annonces, dont la tenue d'une réunion informelle fin septembre des pays exportateurs, à Alger, les cours restaient solides. Les prix du pétrole ont frôlé hier la barre des 50 dollars atteignant même 51 dollars en cours d'échange, leur niveau le plus élevé depuis le 22 juin dernier. En raison de la dynamique positive de ces derniers jours et des différentes annonces, dont la tenue d'une réunion informelle fin septembre des pays exportateurs, à Alger, les cours restaient solides. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, valait 50,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en très léger repli de 14 cents par rapport à la clôture de jeudi. Pour les analystes de Commerzbank, aucune nouvelle ne justifiait la nette hausse des cours de jeudi et jugeaient «qu'en ce moment, l'absence de mauvaise nouvelle suffit à faire monter les prix». Cette hausse des cours profite depuis plusieurs jours de la baisse des stocks américains de brut, annoncée mercredi par le département américain de l'Energie (DoE). Les discussions préalables à une réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger, ont également contribué à faire remonter les cours. Des rumeurs évoquent des velléités de gel de production pour soutenir les cours, déprimés depuis deux ans. «La dernière fois qu'il y a eu une série de huit semaines consécutives, c'était il y a un peu plus de deux ans», juste avant que les cours qui flirtaient à l'époque avec les 100 dollars n'entament leur dégringolade, prévenaient les analystes de Commerzbank, d'après lesquels «la hausse du cours du pétrole est en terrain instable». Par ailleurs, les investisseurs se tournaient peu à peu vers la publication des indicateurs de fin de semaine, et notamment le décompte hebdomadaire des puits de forage en activité aux Etats-Unis. Pour revenir à la réunion de septembre, des analystes estiment que «tout le monde évoque la production record de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) mais la production des pays non membres de l'Opep diminue». Les observateurs jugent que, dans l'ensemble, «l'optimisme se poursuit», au moment où certains investisseurs voulaient croire à des éclaircies sur le plan économique. «Moody's a relevé sa prévision sur la croissance chinoise après la mise en place d'un plan de relance, il y a un plan de relance au Royaume-Uni, et c'est un bon signe pour la demande de pétrole», estime-t-on. Il convient de rappeler les déclarations du ministre saoudien du pétrole, Khalid Al Falih, lesquelles ont fait réagir immédiatement le marché. Le ministre saoudien a fait savoir la semaine dernière que la prochaine réunion informelle d'Alger est une «opportunité pour les ministres de l'Opep et de pays exportateurs majeurs non-Opep de se rencontrer et de discuter de la situation du marché, y compris de toute action possible nécessaire pour stabiliser le marché». S. B.