Londres va entamer à Calais l'érection du mur «anti-migrants» Les travaux de construction à Calais d'un mur destiné à empêcher migrants et réfugiés de s'introduire à bord de poids-lourds à destination de la Grande-Bretagne vont commencer ce mois-ci, ont déclaré des responsables britanniques. Le ministre de l'Immigration, Robert Goodwill, a évoqué mardi devant les députés britanniques ce renforcement du dispositif de sécurité à Calais, où vivent dans un camp surnommé la «jungle» plusieurs milliers de migrants qui espèrent pouvoir passer un jour de l'autre côté de la Manche. «La sécurité que nous mettons en place dans les ports est renforcée par des équipements», a dit Robert Goodwill, qui faisait allusion à un ensemble de mesures, d'un montant de 17 millions de livres sterling (20,2 millions d'euros), qui ont fait l'objet d'un accord en mars entre Londres et Paris. «Nous allons entamer la construction de ce nouveau mur dans le cadre du paquet de mesures de 17 millions, engagé avec les Français. Nous avons réalisé la clôture et maintenant nous passons au mur», a-t-il dit. Ce mur, qui devrait avoir quatre mètres de haut et longer de part et d'autre un tronçon d'un kilomètre de rocade, devrait être terminé à la fin de l'année. Le Conseil de sécurité condamne fermement les tirs nord-coréens Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné fermement, mardi, le tir expérimental de trois missiles balistiques effectué lundi par la Corée du Nord, et a parlé de «graves violations» des obligations de Pyongyang vis-à-vis de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité, qui demande à la Corée du Nord de «s'abstenir de tout nouvel acte, dont les essais nucléaires», a ajouté que les tirs de missiles contribuaient à la mise au point de systèmes de lancement d'armes nucléaires et faisaient monter la tension. La Corée du Nord a procédé lundi au tir de trois missiles balistiques au large de la côte orientale de la péninsule, et l'armée sud-coréenne a dit voir là une démonstration de force probablement destinée à frapper les esprits des dirigeants du G20 qui étaient alors réunis en Chine pour leur sommet annuel.