Des efforts considérables sont en train d'êtres accomplies pour rehausser le secteur de l'enseignement supérieur. Des changements positifs ont été introduits concernant l'aspect pédagogique. Des mesures ont été prises et des moyens dégagés pour mener à bien l'opération d'orientation et d'inscription des nouveaux bacheliers. Des efforts considérables sont en train d'êtres accomplies pour rehausser le secteur de l'enseignement supérieur. Des changements positifs ont été introduits concernant l'aspect pédagogique. Des mesures ont été prises et des moyens dégagés pour mener à bien l'opération d'orientation et d'inscription des nouveaux bacheliers. Des facilitations et des allégements leur ont été également accordés, notamment dans l'octroi des documents d'état civil. En effet, cette année le secteur s'est renforcé par 55 000 nouveaux lits pour porter les capacités des œuvres universitaires à plus de 700 000 lits. Le secteur prévoit également 45 000 nouveaux postes budgétaires suite au recrutement des nouveaux enseignants chercheurs pour renforcer les capacités pédagogiques et scientifiques. S'agissant du système d'orientation des nouveaux bacheliers, il a été envisagé d'amorcer sa réforme à partir de cette année. De ce fait, la fiche de vœux a été réduite de dix à six choix seulement, afin que l'étudiant puisse se concentrer sur les filières et les spécialités qu'il désire réellement. De plus, le secteur a abandonné cette année la version papier de la circulaire ministérielle qui réglemente l'opération d'inscription préliminaire et d'orientation ainsi que le guide de l'étudiant, et ce, au profit de la version électronique plus attractive et interactive et qui facilite ainsi la consultation et le téléchargement des sites web. La nouveauté pour cette année réside dans le fait que les demandes de transfert se font via internet. Cette mesure a été très appréciable et très saluée par les étudiants vu qu'elle leur évitera le déplacement à l'université. Le ministère de l'Enseignement supérieur a mis en place une plateforme électronique pour faciliter le dépôt des demandes de transfert par les étudiants, qui utiliseront pour ce faire les noms d'utilisateur et mot de passe fournis lors des inscriptions. A souligner que le département de Tahar Hadjar a mis en place à partir de cette année un nouveau logiciel appelé «Progress» pour gérer et suivre le cursus de chaque étudiant, mais aussi des enseignants. Ce logiciel, utilisé en Europe, permet de suivre de manière permanente et détaillée le cursus de l'étudiant depuis l'obtention de son baccalauréat jusqu'à la fin de son cursus même jusqu'au doctorat. Par ailleurs, le master à distance constitue également la nouveauté de cette rentrée universitaire. Dans cette optique, M. Hadjar a indiqué que le master à distance a été lancé depuis le mois de septembre dernier tout en expliquant que cette option arrangera les étudiants qui ne sont pas en mesure de se déplacer pour diverses raisons. Dans ce sillage, le ministre a expliqué que les enseignants et professeurs à l'université seront obligés de dispenser leurs cours on line, tout en affirmant que toutes les universités doivent se doter d'équipements de nouvelles technologies. Enfin, Il s'emble que des efforts ont été consentis pour rehausser le secteur de l'enseignement supérieur et pour relever le niveau de l'enseignement en Algérie au diapason des pays développés. Mais en dépit de ce qui a été enregistré sur le volet pédagogique, il demeure des lacunes à combler en matière d'œuvres universitaire. L'Etat considère que des sommes colossales ont été octroyés au profit des œuvres universitaires afin d'assurer le bien-être des étudiants mais la réalité du terrain est toute autre. D'ailleurs, le ministre du secteur reconnait lui même qu'il y a des carences, c'est la raison pour laquelle il a instruit les responsables des œuvres universitaires à améliorer d'avantage les prestations de leurs établissements pour le bien-être des étudiants. F. O.