A Annaba, si en ville, le problème du transport et de la restauration des écoliers ne se pose pas du fait de la proximité des établissements scolaires implantés dans toutes les cités, il n'en est pas de même dans certaines communes et hameaux enclavés où dans certains cas les enfants sont amenés à parcourir de longues distances ; on les voit dévalant les collines, traversant les champs, au bord des chemins vicinaux attendant le bus ou faisant du stop pour rejoindre leurs classes et arriver à temps à leurs cours. A Annaba, si en ville, le problème du transport et de la restauration des écoliers ne se pose pas du fait de la proximité des établissements scolaires implantés dans toutes les cités, il n'en est pas de même dans certaines communes et hameaux enclavés où dans certains cas les enfants sont amenés à parcourir de longues distances ; on les voit dévalant les collines, traversant les champs, au bord des chemins vicinaux attendant le bus ou faisant du stop pour rejoindre leurs classes et arriver à temps à leurs cours. A la campagne, la quête du savoir passe par ces chemins abrupts et souvent difficiles d'accès pour ces petites têtes brunes qui se lèvent tôt le matin et rentrent tard l'après-midi après une journée passée à acquérir les premiers rudiments de la connaissance. Durant toute l'année scolaire, janvier avec sa froidure ou mai avec sa verdure, les salles de classe accueillent ces écoliers et les gardent toute la journée ; l'éloignement de leurs lieux de résidence a amené les autorités à aménager dans presque toutes les écoles primaires, des cantines qui prendront en charge la restauration de tous les élèves sans exception. Ceci pour éviter que l'enfant ne se fatigue en parcourant le même chemin quatre fois par jour chargé d'un cartable souvent très lourd. A Annaba, le secteur de l'éducation compte 270 écoles primaires dont près de la moitié sont construites en zone rurale ; elles sont disséminées à travers les campagnes dans les communes de Tréat, Oued El Aneb, Berrahal, Chétaibi Aïn Barbar, Cheurfa el Eulma ou encore Romanat. Selon le directeur de l'éducation de la wilaya M. Ayachi, tous les efforts de son institution ont été concentrés en zone rurale. «Toutes les écoles primaires situées en zone éparse, dans les douars et les mechtas offrent des repas aux enfants, la réalisation de nouvelles structures a réglé définitivement le problème tous les écoliers à travers le territoire de la wilaya profitent de repas. Le repas proprement dit qui est servi à la sortie de la vacation du matin, est estimé à 30 DA et il composé de pain, fromage ou œufs, soupe et dessert. Ce menu a cependant été amélioré par une subvention spéciale accordée par la wilaya et l'APW qui avaient accordé une enveloppe de 15 millions de dinars au profit des cantines scolaires. Cette somme a permis d'apporter un plus aux enfants, avec une qualité des repas qui va s'améliorant, surtout que tout le personnel affecté aux cantines scolaires, y compris les cadres et l'inspecteur, veillent à ce que la situation s'améliore en appliquant à la lettre les instructions du ministère se rapportant aux cantines scolaires», dira-t-il. Sur le plan transport scolaire, les communes et la direction de l'éducation coordonnent leurs efforts de sorte à assurer le bon déroulement du ramassage scolaire en affectant des bus avec conducteurs expérimentés selon des horaires et des itinéraires déterminés de sorte à se rapprocher le plus possible des douars et éviter ainsi aux enfants de se fatiguer en parcourant de longues distances. «Nous avons connaissance d'accidents de bus scolaires comme par exemple celui survenu il y a 5 jours à Souk-Ahras dans la commune de Khedara, où l'on a eu à déplorer le décès d'un enfant de 11 ans et 17 autres blessés, c'est pourquoi nous affectons des conducteurs qualifiés et justifiant d'une longue expérience dans la conduite. D'un autre côté, nous procédons à la vérification des bus sur le plan mécanique de sorte qu'aucune panne ne peut survenir pendant les trajets à parcourir. Nos enfants sont entre de bonnes mains et nous mettons tous les moyens dont nous disposons à leur service», nous a confié un élu de Chétaibi. Il reste cependant que durant la période hivernale, les chutes de neige du côté de Seraidi ou Aïn Barbar posent problème et les enfants sont parfois obligés de faire école buissonnière du fait que les routes sont bloquées. Les engins de la commune mais aussi ceux des entreprises interviennent et sont rejoints par l'ANP qui mobilise ses moyens pour déblayer les neiges et rendre à la circulation ces voies de communication que la nature a confisquées. La situation générale s'améliore donc au niveau des établissements scolaires du premier palier suite aux différentes actions entreprises aussi bien par les communes que la direction de l'éducation ou la wilaya qui ont joint leurs efforts pour que les enfants puissent suivre leur scolarité dans les meilleures conditions possibles en leur épargnant les aléas du transport et les problèmes liés à la restauration. M. R.