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Clinique privée Al Farabi : des prestations de qualité pour une rentabilité assurée
Située au centre-ville d'Annaba
Publié dans La Tribune le 14 - 06 - 2008


Photo : Riad
De notre envoyée spéciale à Annaba
Karima Mokrani
«Je suis très contente d'être ici. J'ai une confiance inébranlable dans les médecins et dans tout le personnel soignant», affirme, avec une grande satisfaction, une femme, la cinquantaine, qui s'apprête à subir une intervention chirurgicale au niveau de l'utérus. «J'ai un fibrome. Je le traîne depuis trois ans. J'ai été plusieurs fois à l'hôpital, mais ils ne m'ont rien fait. Attendre, attendre… c'est tout ce qu'ils savent dire aux malades. J'ai donc décidé de prendre mon courage à deux mains et de réunir la somme d'argent nécessaire pour subir l'intervention ici, à la clinique Al Farabi», raconte la femme. «C'est une très bonne clinique. Elle est connue pour son sérieux et le dévouement de son personnel médical et paramédical», insiste-t-elle, visiblement fière de cet établissement. Et ce n'est pas trop cher ! «Les prix ne sont pas exagérés. La prise en charge est totale. Dès que tu lèves le petit doigt pour le moindre problème, l'infirmier se manifeste pour satisfaire ta demande», réplique la patiente, soutenant que ce ne sont pas seulement les personnes nanties qui peuvent se permettre des soins dans cette clinique. «Détrompez-vous ! Ce ne sont pas que les gens riches qui viennent ici. Je suis d'Annaba et je connais suffisamment les gens de cette région pour vous dire qu'il y en a beaucoup aux revenus moyens», poursuit-elle.
Un homme souffrant d'un problème de vésicule apporte son témoignage : «Je suis ici depuis quatre jours. La prise en charge est formidable. J'en remercie d'ailleurs le personnel. Pour ce qui est du paiement, je pense que les prix sont raisonnables.» Cet enseignant affirme, toutefois, qu'il n'a payé qu'une tranche du coût total de l'intervention chirurgicale qu'il a subie, le reste étant assuré par les œuvres sociales. C'est que la clinique «Al Farabi» est conventionnée avec les œuvres sociales de l'éducation. Elle l'est aussi avec la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), la Direction générale des Douanes, l'entreprise pétrolière Sonatrach, le groupe de sidérurgie Arcelor Mittal… et bien d'autres organismes.
Investir dans l'homme et la machine
Les mêmes propos sont tenus par de nombreux autres malades et parents de malades. Ils estiment tous que cet établissement offre des prestations de qualité à toutes les demandes de soins exprimées. La clinique, selon leurs dires, est à la pointe du progrès, et ses performances ne sont pas à démontrer. N'est-ce pas dans cet établissement privé que le 27 septembre 2000 est né, pour la première fois dans l'est du pays, par procréation médicalement assistée, le bébé «Abdelkader» ? D'autres ont suivi et suivent encore pour donner de la joie à des parents, ô combien tristes d'être privés d'enfants !
Effectivement, comme nous avons pu le constater sur place, cette clinique est dotée d'un plateau technique des plus performants. Des appareils d'imagerie de dernière technologie (le scanner multi-coupes, l'IRM, le doppler couleur, la radiologie conventionnelle, le panoramique dentaire, l'échographie, la mammographie…) qui permettent une grande rapidité des résultats et aussi leur pertinence. Le tout est lié à des ordinateurs manipulés par des techniciens envoyés régulièrement à l'étranger pour des stages de perfectionnement et de maîtrise des techniques de pointe. Elle dispose également d'un laboratoire d'analyses médicales (des examens et des explorations de tous genres) remis totalement à neuf au début de cette année. L'établissement développe, par ailleurs, les techniques endoscopiques les plus récentes tant pour la chirurgie abdominale, gynécologique que pour celle du genou ou de la neurochirurgie en général. Ses responsables se targuent d'ailleurs d'avoir réalisé -depuis l'ouverture de la clinique jusqu'au début de ce mois- au moins 12 000 interventions par la technique endoscopique.
«Ses responsables investissent énormément dans les équipements, l'entretien des salles de soins… et aussi dans le potentiel humain», racontent certaines personnes ayant l'habitude de venir se soigner dans ce même établissement. «Notre ambition est d'être toujours à la page, c'est-à-dire à l'avant-garde des connaissances scientifiques universelles. Nous agissons de manière que l'équipe maîtrise toutes les techniques nouvelles», confie M. Mahmoud Aïssaoui, directeur général de la clinique «Al Farabi». Ce responsable, lui-même médecin pneumologue, est le fondateur de cet établissement privé. Il n'est pas le seul à s'engager dans cette aventure. «Nous sommes une famille de médecins. Un de mes frères est gynécologue, un autre radiologue, mon épouse est neurologue et mon fils radiologue.» Le rêve d'une famille qui devient celui de toute une équipe de médecins, de chirurgiens, de techniciens, d'infirmiers… jusqu'aux agents d'accueil. «Ce sont des gens du métier, convaincus de la noblesse de la profession», témoignent encore des malades. «Nous évoluons dans un environnement favorable. Tout est à notre disposition. Nos responsables sont nos amis. Nos patients aussi», affirment, de leur côté, des médecins. «Si on me demande d'aller vers une autre clinique, avec un même salaire, je dirai non sans réfléchir. J'aime bien cette clinique. Il y a une ambiance conviviale qu'on ne peut pas trouver ailleurs», dit le plus ancien d'entre eux. Son collègue insiste sur la stabilité du personnel : «C'est la seule clinique privée où le personnel médical et paramédical connaît une stabilité extraordinaire. Le dernier d'entre nous a au moins dix ans de travail dans un même service.» C'est cela donc le secret de la réussite de la clinque Al Farabi : investir dans l'homme et la machine.
Procréation médicalement assistée
Un double investissement qui fait appel à de gros moyens financiers, un engagement sans faille de toute une équipe médicale et paramédicale… pour un résultat certain : la rentabilité. Et pas seulement. «Ce qui nous fait plaisir, c'est la satisfaction de nos malades. Et plus que cela, la considération et la reconnaissance qu'ils affichent à notre égard», déclare un chirurgien. Parmi ces patients reconnaissants, il y a les parents des enfants nés par procréation
médicalement assistée. Et ils sont nombreux. Il n'y a qu'à se rendre dans le bureau du Dr Nasserddine Aïssaoui, le frère gynécologue du premier responsable de la clinique, et jeter un regard sur la grande affiche contenant les photos des bébés nés sous cette technique, lesquels paraissent en très bonne santé, potelés, joyeux et actifs. Le Dr Nasserddine en est fier : «Les enfants se portent très bien. Ils nous rendent souvent visite avec leurs parents.» Le Dr Nasserddine Aïssaoui est le premier à avoir pensé à ouvrir un centre de procréation médicalement assistée dans la clinique Al Farabi. Un projet qui lui tenait à cœur. «J'étais plus sensible à ce projet, parce que c'est ma spécialité. Je suis gynécologue de formation et je m'intéresse particulièrement au problème de stérilité. Notre pays enregistre un grand retard dans ce domaine, au moment où des pays voisins avancent à grands pas. Il a fallu donc que quelqu'un commence. Le premier bébé est né le 27 septembre 2000. Il s'appelle Abdelkader. Il est aujourd'hui élève dans le primaire.» Selon le gynécologue, au moins 500 tentatives de fécondation in vitro et d'insémination artificielle sont effectuées chaque année dans l'établissement Al Farabi. Les couples qui souhaiteraient avoir un enfant viennent de partout. Cela fait déjà dix ans depuis qu'ils s'y rendent.
Cependant, «30 à 35% d'entre eux peuvent avoir l'enfant désiré». C'est la moyenne à l'échelle internationale. «Nous avons démarré avec un taux de réussite de 18%, et nous sommes arrivés aujourd'hui à une moyenne de 30 à 35%. C'est assez important quand même. Nous sommes dans la moyenne mondiale», soutient le Dr Nasserddine Aïssaoui ; et d'évoquer les raisons de l'échec ou de l'impossibilité de réaliser le rêve d'un couple stérile : «Il y a des difficultés chez certains hommes dont l'éjaculation ne renferme pas de spermatozoïdes, et certaines femmes ménopausées très jeunes… Et il y a aussi des causes pathologiques, dont des maladies à transmission sexuelle. C'est pour cela que nous ne faisons pas subir l'expérience à tous les couples. C'est à la fois coûteux et inutile.» Quoi qu'il en soit, le centre de procréation médicalement assistée de la clinique Al Farabi continue de recevoir tous les couples qui sont dans l'impossibilité de procréer naturellement de tout le pays. Il est la fierté de l'établissement, selon de nombreux témoignages. C'est dire à quel point l'effort est récompensé quand le travail est fait avec amour et grandeur.


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