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Des trous et du goudron autour !
Annaba
Publié dans La Tribune le 23 - 11 - 2016

Sur l'état des routes, et pour paraphraser une publicité sur un certain fromage, nous dirons que ce qu'il y a de meilleur sur ces voies, c'est entre les trous. Et ces trous sur les quelque 679 km du réseau routier de la wilaya d'Annaba ne se comptent plus et diffèrent selon la profondeur et les formes qu'ils prennent.
Sur l'état des routes, et pour paraphraser une publicité sur un certain fromage, nous dirons que ce qu'il y a de meilleur sur ces voies, c'est entre les trous. Et ces trous sur les quelque 679 km du réseau routier de la wilaya d'Annaba ne se comptent plus et diffèrent selon la profondeur et les formes qu'ils prennent. Il y a d'abord les très courants nids de poules, ces trous causés par la stagnation des eaux dans des creux au beau milieu de la chaussée parce que le bitumage n'avait pas été réalisé dans les normes. Puis viennent les cratères béants dans lesquels les véhicules plongent et n'en ressortent qu'avec des dégâts au train avant et à la suspension qui partent en vrille. Ce sont d'énormes trous qu'on avait creusés pour effectuer des réparations sur une conduite, qu'on avait rebouché à la hâte et qui, quelques mois plus tard, s'affaissent pour devenir des cratères. Avec les pluies de l'hiver, ils se remplissent d'eau. Les automobilistes, croyant qu'il s'agit juste d'une flaque, tombent dedans, avec tous les dégâts que cela implique. Il y a aussi ces véritables tranchées pour faire passer des conduites de gaz ou d'eau, qu'on avait aussi mal rebouchées et qui deviennent des ralentisseurs concaves. Puis il y a la dégradation constante de la route qui est mal, ou pas du tout, entretenue et qui oblige les conducteurs à slalomer entre ces obstacles causant parfois des accidents mortels.
L'on se rappelle, il y a quelques années cet affaissement de la chaussée en plein centre-ville à Annaba à hauteur du centre de santé Larbi-Khrouf où deux véhicules avaient fait une chute pour se retrouver à l'intérieur d'un grand trou béant. Il avait fallu une grue pour les en faire sortir. La circulation bloquée avait été détournée sur un autre axe causant des embouteillages monstres et des retards qui ont freiné l'activité économique.
Hormis les chaussées de la «façade de la ville» représentée par le boulevard du 1er-Novembre, le Cours de la Révolution et les quartiers huppés, tout le reste est en très mauvais état. La cité Safsaf communément connue sous le nom «Les Allemands» regorge de ces cratères et nids de poule qu'on rapièce à chaque fois comme un pantalon usé et qui invariablement reviennent à leur état initial pour se dégrader encore plus. La cité Rym est logée à la même enseigne avec une dégradation encore plus importante, les voies étant semées de ces trous «rehaussés» de boursouflures dues à un mauvais compactage et un bitumage superficiel. Les chaussées au niveau du quartier La Colonne, la cité Auzas, l'AADL de Sidi Achour, El Fakharine ou encore Sidi Brahim et la vieille-ville, côté Place d'Armes, sont en très mauvais état et sont carrément abandonnées, ce qui souvent donne lieu à des accidents dus justement au mauvais état de ces voies de communication.
Pour les routes nationales, RN16, RN44 ou la RN21, la situation est bien meilleure. Ces voies à grande circulation sont bien entretenues et font l'objet d'interventions des services de la Direction de wilaya des travaux publics qui veillent. Les maisons cantonnières construites au bord de ces routes se sont révélées très utiles car leur proximité permet de prendre en charge rapidement les situations d'urgence et ainsi assurer la fluidité de la circulation. En cas d'intempéries, particulièrement les chutes de neige, les engins stationnés dans ces locaux interviennent pour déblayer les voies et ainsi permettre aux véhicules les empruntant de rouler normalement.
Pour les chemins de wilaya, il en est tout autrement. Ces routes considérées comme étant secondaires sont quelque peu abandonnées, alors que celles-ci sont importantes et stratégiques puisque pouvant servir de voies sur lesquelles on dévie la circulation en cas de problèmes sur les routes nationales. Elles sont pourtant oubliées par les différents plans relevant du sectoriel. On n'y intervient que très rarement et avec des entreprises qui sont peu ou pas qualifiées pour effectuer les travaux de réfection. En effet, nous avons constaté que le bitumage se fait directement sur la chaussé sans que l'ancien bitume usé et érodé par les éléments ne soit décapé. Cette nouvelle couche qui, en apparence fait «ce tapis» dont rêvent les conducteurs, ne dure pas longtemps car quelques mois plus tard des surfaces entières se détachent en plaques laissant découvrir l'ancien et créant ainsi des trous dans la chaussée.
L'exemple le plus flagrant est la construction d'une seconde voie parallèle à l'ancienne sur la route menant de l'aéroport, à El Chatt, dans la wilaya d'El Tarf, confiée à une entreprise qui quelques mois plus tard avait livré l'ouvrage. Il avait suffi de quelques ondées pour que tous les vices cachés apparaissent. Toute la voie s'est affaissée et aujourd'hui, elle n'est plus carrossable. Le projet avait pourtant été réceptionné !
Les chemins communaux censés désenclaver les douars et les hameaux sont, eux aussi, dans un piteux état et souvent coupés empêchant la circulation des véhicules en hiver avec les affaissements car on n'avait pas pris en considération la nécessité des dérivations torrentielles qui protégeraient ces chemins du ruissellement des eaux qui causent ces dégâts.
L'état des routes dans la wilaya d'Annaba devrait être pris en charge par les services concernés car ces routes, en dehors de leur importance sur le plan économique, sont aussi le lien indispensable qui permet la communication entre les différentes agglomérations.
M. R.


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