L'Etat d'Israël, qui occupe toujours le plateau du Golan syrien bafouant le droit international affiche dans la forme une posture d'écart de la guerre qui fait rage depuis 2011 en Syrie. Bien que des informations faisant état d'éléments de groupes armés soignés dans des hôpitaux israéliens. L'Etat hébreu mène régulièrement des bombardements sur le sol syrien. Des agressions régulières qui semblent «permises» par les tenants du droit international qui limitent les condamnations et autres réprobations exclusivement contre Damas et Moscou. L'aviation israélienne habituée à opérer des agressions contre ses voisins a effectué deux bombardements aériens à l'aube près de la capitale syrienne Damas sans faire de victime, a annoncé la télévision d'Etat syrienne. «L'armée de l'air de l'ennemi israélien a lancé aujourd'hui à l'aube deux missiles (depuis) l'espace aérien du Liban» voisin de la Syrie, a indiqué la chaîne, ajoutant que les missiles se sont abattus dans la région de Sabboura, à l'ouest de la capitale, «sans faire de victime». Pour Damas cette agression «est une tentative vaine de l'entité sioniste de remonter le moral aux organisations terroristes en perdition face aux succès de l'armée syrienne». Le site d'information en ligne Lebanon's Mulhak News citant ses propres sources, avance qu'un dépôt d'armes de l'armée syrienne a été détruit durant le premier bombardement alors que le second a touché des voitures près de l'autoroute Damas-Beyrouth. Le média affirme qu'aucun responsable de la sécurité ni commandant politique n'a été tué lors de l'attaque. L'Etat d'Israël, qui occupe toujours le plateau du Golan syrien bafouant le droit international affiche dans la forme une posture d'écart de la guerre qui fait rage depuis 2011 en Syrie. Bien que des informations faisant état d'éléments de groupes armés soignés dans des hôpitaux israéliens. L'Etat hébreu mène régulièrement des bombardements sur le sol syrien. Des agressions régulières qui semblent «permises» par les tenants du droit international qui limitent les condamnations et autres réprobations exclusivement contre Damas et Moscou. Sur un autre registre plus de 50 000 personnes ont fui, au cours des quatre derniers jours, les quartiers des groupes armés à Alep-Est, en proie à des frappes de l'armée gouvernementale, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (Osdh). Plus de 20 000 d'entre elles ont trouvé refuge dans la partie d'Alep contrôlée par le gouvernement tandis que 30 000 autres ont rejoint l'enclave de Cheikh Maqsoud aux mains des forces kurdes dans la deuxième ville de Syrie. Les civils retenus à Alep-Ouest par des groupes terroristes fuyaient les combats intensifiés au sol et des frappes aériennes au fur et à mesure que les forces du gouvernement progressent dans la zone rebelle, dont elles ont pris le contrôle des quartiers septentrionaux. Le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) avait évalué mardi soir à 20 000 le nombre de civils ayant fui Alep-Est au cours des dernières 72 heures, en précisant que ce chiffre n'était qu'une estimation. Alep-Est est assiégé par les forces gouvernementales depuis juillet et les quelque 250 000 habitants qui y résidaient font face à une pénurie quasiment totale de nourriture, d'électricité et de médicaments. La situation est «alarmante et effrayante», a commenté le patron des opérations humanitaires de l'ONU, Stephen O'Brien. Car plus aucun hôpital ne fonctionne et «les stocks alimentaires sont pratiquement épuisés». «C'est une lente descente aux enfers», a renchéri Bettina Luescher, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM). Une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation à Alep doit se tenir aujourd'hui à New York (Etats-Unis), selon des diplomates. R. I.