L'Algérie atteindra son autosuffisance en ciment vers la fin de 2017, selon le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, qui a effectué jeudi dernier une visite d'inspection dans la wilaya de Sétif. Les capacités de production nationale de ciment augmenteront, cette année, de 5,5 millions tonnes/an, et ce, avec la mise en service de la deuxième ligne de production de la cimenterie d'Aïn El Kebira, (2 millions de tonnes/ an), l'augmentation de la production de l'usine de Chlef (+2 millions de tonnes) et celle d'Adrar (+1,5 million de tonnes). L'Algérie atteindra son autosuffisance en ciment vers la fin de 2017, selon le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, qui a effectué jeudi dernier une visite d'inspection dans la wilaya de Sétif. Les capacités de production nationale de ciment augmenteront, cette année, de 5,5 millions tonnes/an, et ce, avec la mise en service de la deuxième ligne de production de la cimenterie d'Aïn El Kebira, (2 millions de tonnes/ an), l'augmentation de la production de l'usine de Chlef (+2 millions de tonnes) et celle d'Adrar (+1,5 million de tonnes). Ce qui permettra, selon M. Bouchouareb, à l'Algérie de satisfaire ses besoins en ciment, voire même exporter le surplus de la production nationale, à partir de 2018. Signalons, à ce titre que la 2e ligne de production de la Société des ciments d'Aïn El Kebira (Scaek) du Groupe public industriel des ciments d'Algérie (Gica), a été inaugurée par le ministre de l'Industrie lors de sa visite dans la wilaya de Sétif. En outre, M. Bpuchouareb, qui a inspecté le projet de production de pneumatiques pour véhicules légers et utilitaires, a indiqué que l'année 2017 sera pour l'Algérie «l'année de la sous-traitance». Il a, à ce titre, rappelé les mesures introduites dans la loi de Finances 2017 (LF-2017) visant à encourager l'investissement notamment dans ce créneau. Il s'agit d'exonérer des droits de douane et de la TVA, pour une période de cinq ans, les composants et matières premières importés ou acquis localement par les sous-traitants dans le cadre de leurs activités de production d'ensembles et de sous-ensembles destinés aux produits et équipements de la branche des industries mécaniques, électroniques et électriques. Selon le ministre, l'Algérie est aujourd'hui déterminée à promouvoir la production hors hydrocarbures pour sortir de sa dépendance aux hydrocarbures. Il s'agit, de la nouvelle vision économique de l'Etat qui veut atteindre, a-t-il souligné, «l'émergence» à l'horizon 2019. L'Etat, selon M. Bouchouareb œuvre ainsi à redynamiser certains secteurs à l'image de la pétrochimie et la mécanique. Dans le secteur de la pétrochimie, Sonatrach, a-t-il rappelé, est en négociation avec plusieurs partenaires pour réaliser cinq projets. La branche automobile connait, quant à elle, une dynamique remarquable notamment avec l'entrée en production de l'usine Renault Algérie. A ce propos, M. Bouchouareb a annoncé qu'en 2017 le modèle Clio 4 sera fabriqué en Algérie. Sur le projet Peugeot, il a fait savoir que «le projet ne sera réalisé que si Peugeot accepte nos conditions». Rappelons que M. Bouchouareb avait souligné auparavant que les discussions avec le constructeur Peugeot «ne sont pas simples». L'Algérie, selon lui, est aujourd'hui à un stade où elle devient de plus en plus «exigeante». B. A.