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Adhésion du Maroc à l'UA : un acquis pour la RASD à exploiter
Selon Amari Tahar-Eddine, spécialiste en droit international
Publié dans La Tribune le 26 - 01 - 2017

Pour débattre de la demande d'adhésion du Maroc à l'Union africaine (UA) et déceler ses enjeux, le collectif des journalistes algériens amis de la cause sahraouie a organisé, hier à Alger, une rencontre-débat au centre culturel sahraoui.
Pour débattre de la demande d'adhésion du Maroc à l'Union africaine (UA) et déceler ses enjeux, le collectif des journalistes algériens amis de la cause sahraouie a organisé, hier à Alger, une rencontre-débat au centre culturel sahraoui. La rencontre a été animée par Abdelaziz Rahabi, ancien ambassadeur d'Algérie en Espagne, Bouchraya Hamoudi Sidina, ambassadeur de la République arabe sahraoui démocratique (Rasd) à Alger, et Amari Tahar-Eddine, enseignant en droit international à l'université de Tizi Ouzou. Ces derniers se sont accordés à dire que la demande de Rabat est «un acquis pour la Rasd», qui indique, implicitement, l'échec de la diplomatie marocaine.
L'intention marocaine d'intégrer l'UA après avoir quitté l'Organisation de l'unité africaine (OUA), il y a plus de 30 ans, est «une reconnaissance de l'échec de la politique de la chaise vide», a déclaré M. Rahabi, et s'apparente à une victoire pour la Rasd, en sa qualité de membre de plein droit de l'UA. Car, dans la Charte de l'Union africaine, il y a le principe de respect des frontières que tout membre doit respecter. «Par sa demande d'adhésion, le Maroc reconnaît donc les frontières du Sahara», souligne M. Rahabi.
L'ancien ministre de la Communication refuse, toutefois, de parler d'«échec diplomatique du Maroc». Selon lui, quoiqu'on en dise, le royaume est soutenu par de grandes puissances. «Le Maroc a le soutien inconditionnel de la France, à l'ONU, au Conseil de sécurité, à l'Union européenne et partout dans les institutions internationales», dit-il.
Contrairement à M. Rahabi, l'ambassadeur sahraoui pense que le Maroc a «échoué» sur le plan international. «Il a échoué devant l'ONU, l'UE… », ce qui explique, ajoute la diplomate, «que le Maroc vient aujourd'hui, humilié, demandant l'avis des pays de l'UA, pays par pays». La démarche marocaine est, à ses yeux, une «victoire» pour le Sahara occidental, l'Afrique et le Maghreb.
«Sur cette question d'adhésion, nous devons être vigilants. On doit analyser la question objectivement. C'est un acquis pour l'Etat et le peuple sahraoui basé sur le fait que le Maroc accepte de s'asseoir au côté de la Rasd, dans la même organisation africaine avec un Etat qu'on ne reconnaît pas… Ce qui est en soi une reconnaissance», explique, pour sa part, l'universitaire Amari Tahar-Eddine. C'est «la consécration d'un principe, qui est l'acceptation des frontières héritées du colonisateur», argue-t-il.
Tout comme Rahabi, pour M. Amari, «dire que le Maroc est dans une impasse diplomatique, je pense qu'il y a autre chose que cela. Il faut prendre les choses et les analyser beaucoup plu objectivement». Surtout, argumente-t-il, quand on évoque le triptyque relationnel France-Maroc-Israël. Certes, sur le plan économique, «les trois sont en compétition permanente, mais d'un point vu stratégique et politique, ils ont cette vision de maîtriser la situation pour longtemps».
M. Amari qui analyse cette adhésion d'un d'œil «positif», estime qu'il est normal qu'un pays vote en faveur du Maroc à l'UA, ça «ne sera guère contradictoire au règlement et textes de l'organisation». De ce point de vue, le spécialiste en droit international dira qu'«il faut peut-être exploiter la présence du Maroc à l'Organisation africaine pour trouver de nouvelles issues au conflit».
A. B.


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