Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Opep : l'accord sur la baisse de la production va continuer de porter ses fruits en 2017 Le baril de Brent de la mer du Nord valait, hier, 57,22 dollars
L'accord de limitation de la production de pétrole devrait permettre aux réserves des pays riches de poursuivre leur baisse en 2017, a estimé, hier, le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo qui espère une intensification des efforts des membres du cartel. Alors que le niveau des réserves mondiales grimpait depuis 2015, faisant chuter les cours de l'or noir, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé, fin 2016, un accord pour limiter sa production et permettre aux marchés de se rééquilibrer. «Il était apparent que les réserves commerciales de l'Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques regroupant les pays riches de la planète, ndlr) ont commencé à reculer au quatrième trimestre de 2016, et nous nous attendons à ce qu'elles continuent de baisser en 2017», a estimé M. Barkindo. L'accord de limitation de la production de pétrole devrait permettre aux réserves des pays riches de poursuivre leur baisse en 2017, a estimé, hier, le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo qui espère une intensification des efforts des membres du cartel. Alors que le niveau des réserves mondiales grimpait depuis 2015, faisant chuter les cours de l'or noir, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé, fin 2016, un accord pour limiter sa production et permettre aux marchés de se rééquilibrer. «Il était apparent que les réserves commerciales de l'Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques regroupant les pays riches de la planète, ndlr) ont commencé à reculer au quatrième trimestre de 2016, et nous nous attendons à ce qu'elles continuent de baisser en 2017», a estimé M. Barkindo. L'accord sur la production «lie des membres de l'Opep et des pays qui n'en font pas partie, et malgré cela, nous avons réussi à nous allier et à donner tort aux sceptiques», s'est-il félicité, à l'occasion de la conférence professionnelle de l'International Petroleum Week à Londres. Selon le secrétaire général, les pays de l'Opep, qui respectent actuellement à 90% l'objectif fixé entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, vont chercher à dépasser ce seuil. «Malgré le haut niveau d'adhésion à l'objectif, les réserves mondiales sont encore bien au delà de leur moyenne des cinq dernières années», a-t-il noté, jugeant par ailleurs qu'il était trop tôt pour évoquer un possible renouvellement de l'accord au delà des six premiers mois de l'année. Depuis la fin 2016, les cours du pétrole se maintiennent à plus de 50 dollars en profitant notamment d'accords de baisses de l'offre. Hier, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 57,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,04 dollar par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), pour le contrat de mars, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 95 cents par rapport à la clôture de vendredi, à 54,35 dollars, son niveau le plus fort depuis début janvier. Pour certains analystes, «les investisseurs spéculatifs jouent un rôle important dans la hausse actuelle des cours», les prises de positions pariant sur une poursuite de la hausse ayant augmenté ces derniers jours. Ces positions sont à des niveaux très élevés et sont «le reflet d'un optimisme sur une hausse à venir des cours», ont relevé d'autres analystes. «Mais avec un marché porté par la spéculation, tout retournement d'opinion et les ventes qui en découleraient provoqueraient une forte baisse des cours du brut», ont-ils prévenu. Et, comme l'ont souligné ces experts, les risques sont nombreux, principalement liés aux Etats-Unis où les réserves de brut sont à des plus hauts historiques, où le nombre de puits de forage en activité continue de grimper et où la production de pétrole de schiste s'accroît. B. A.