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La révolution dans une salle
Tizi Ouzou
Publié dans La Tribune le 26 - 02 - 2009

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Malik Boumati
à l'exception des maisons natales d'Abane Ramdane et de Krim Belkacem, deux des plus importants leaders de la guerre de libération nationale, sises à Larba Nath Iraten et à Aït Yahia Moussa et de celle qui a abrité l'opération de tirage de la déclaration d'indépendance à Ighil Imoula (Ouadhias), il n'y a, dans la wilaya de Tizi Ouzou, que l'annexe du Musée national du moudjahid situé à M'douha.
«Le rôle de notre musée est d'intégrer des équipements et des affaires personnelles et collectives utilisés pendant la guerre de libération nationale, comme patrimoine national», dira son directeur, Farid Djouaher, après avoir annoncé avec une certaine fierté la réception du projet du musée régional de la wilaya III historique. C'est une nouvelle institution qui va chapeauter les annexes du Musée national du moudjahid de cinq wilayas de cette Wilaya historique (Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès et Bordj Bou Arréridj). Les objets exposés sont le matériel militaire utilisé par les maquisards ou contre eux, mais aussi des effets vestimentaires et autres effets personnels de ceux qui sont tombés au champ d'honneur. Notre interlocuteur parlera également du recueil de témoignages audiovisuels que mène le Musée dans l'optique de l'écriture de l'histoire de la guerre de libération nationale, particulièrement celle de la Wilaya III historique et celle de la zone II de cette même wilaya (l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou). D'ailleurs, à force d'écouter les témoignages des maquisards, M. Djouaher est devenu une véritable bibliothèque ambulante. Le musée se penche également sur la poésie de la révolution armée, œuvre des femmes des villages de Kabylie dont les poèmes racontent les hommes, les actions armées ou les situations présentant des données importantes pour les historiens. Cette institution accueille, par ailleurs, des étudiants de différents niveaux universitaires. Les responsables du musée les aident à préparer leurs thèses et ces derniers le leur rendent bien et participent souvent à des activités, notamment en animant des conférences. Ces activités se tiennent au musée mais aussi dans d'autres wilayas du pays.
D'autre part, M. Djouaher n'aime pas trop parler de chiffres quand il s'agit des objets exposés au musée qu'il dirige depuis une dizaine d'années. Il précise seulement qu'il existe des objets répertoriés et identifiés alors que d'autres se trouvent en cours d'identification. «Ce sont des milliers d'objets», se contente-t-il de souligner, en précisant que le musée n'achète jamais les pièces, pour la simple raison que «la réglementation interdit la possession d'objets relevant du patrimoine national». C'est-à-dire que les autorités ont toute la latitude de saisir chez les particuliers tout objet qui relèverait du patrimoine national, notamment ceux qui touchent à la révolution armée. M. Djouaher dit, cependant, préférer éviter l'usage de la force publique pour récupérer ces objets historiques. «Nous préférons demander aux concernés de nous laisser faire des copies en attendant qu'ils changent d'avis et se décident (eux ou leurs enfants) à se présenter pour nous remettre les objets originaux», dira le responsable.


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