A l'initiative du Club des médecins anesthésistes-réanimateurs (Cmar) et en collaboration avec l'association francophone d'anesthésie régionale I-Alrv, une session de formation d'anesthésie locorégionale se tiendra aujourd'hui et demain respectivement à l'hôtel Hocine et la clinique Naoufel. Celle-ci concernera 25 praticiens spécialistes dans le domaine et exerçant dans tout le territoire algérien (Bouira, El Taref, Annaba, Laghouat, Oued, Jijel, Batna, Oum El Bouagui, Skikda et Sétif). Récemment créé, le Cmar vise, selon son président, le docteur Bouarroudj Noreddine, à promouvoir les techniques d'anesthésie modernes, en particulier l'utilisation des ultrasons pour guider l'anesthésie. Et du coup informer les personnes sur ces nouvelles approches. «Le but de cet évènement rejoint point par point les objectifs de notre association. C'est-à-dire le développement des techniques modernes en anesthésie-réanimation, la formation et l'apprentissage des médecins anesthésistes-réanimateurs des techniques d'Anesthésie locorégionale (ALR) écho guidée. Et enfin, le développement du traitement interventionnel de la douleur, en particulier chez les malades de cancer», dira à la Tribune le président du Cmar. Cinq spécialistes es qualités animent et assurent ces deux séances, dont le Dr Emmanuel Boselli membre du bureau de I-Alrv et responsable d'anesthésie régionale, Université Lyon I Claude-Bernard avec une intervention intitulée «Blocs du membre supérieur». Pour sa part, le docteur Chakib Rahmoune de l'hôpital Bicêtre (Hôpitaux universitaires Paris-Sud), illustrera l'intérêt de base de l'échographie en ALR. Le Dr Noreddine Bouarroudj de la clinique Naoufel, à Constantine, traitera dans son intervention des «blocs de la paroi abdominale». Quant au Professeur Bensalem Si Mahmoud, médecin-chef à l'hôpital militaire de Bouchaoui (Hmus), à Alger, il traitera des «critères de choix des blocs des membres». Ces méthodes seront illustrées en bloc opératoire à la clinique Naoufel au second jour de la session. Questionné sur les capacités nationales ou locales aptes à mettre au point ces techniques, notre interlocuteur répondra : «Il suffit de former les praticiens. La technique demande un échographe avec des aiguilles de ponction et des anesthésiques locaux.» N. H.