Selon le directeur général de la régulation et des activités commerciales au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, les produits de première nécessité seront disponibles en grande quantité tout le long du mois de Ramadhan et bien au-delà. Pour ce faire, ce responsable qui s'exprimait, lundi dernier, sur les ondes de Radio nationale, a informé qu'un comité de suivi et de facilitation des approvisionnements en produits de large consommation a été installé depuis le mois de janvier dernier. A propos de ce comité, le DG expliquera que «dans le cadre de ses missions, cette instance travaille en étroite collaboration avec les offices de régulation que sont l'Onil (lait et dérivés), l'Onilev (légumes et viandes) et l'Oaic (5 céréales) pour que le mois sacré se déroule dans de bonnes conditions en terme d'offre». Concernant l'offre en viande dont la consommation connaît une importante hausse pendant le mois de Ramadhan, M. Aït Abderrahmane dira que des dispositions ont été prises par le ministère du Commerce afin d'approvisionner le marché national «en quantités acceptables en viandes rouge et blanche». Une des dispositions adoptée dans ce sens, ajoutera le responsable, est la décision d'importer plus de 20 000 tonnes de viandes avant la mise en place des licences d'importation. «Récemment, des autorisations ont été accordées pour l'importation de 17 000 tonnes de viande réfrigérée, étant donné que l'introduction de la viande congelée est désormais interdite», expliquera-t-il. Il convient de rappeler que dans le cadre de la régulation du marché et l'organisation des activités commerciales, notamment pendant la période de Ramadhan où la demande se multiplie, le ministère du Commerce s'active pour barrer la route à la spéculation. Ainsi, en collaboration avec l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), il a prévu la mise en place dans 45 wilayas d'une centaine de marchés de proximités spécifiques pour ce mois de Ramadhan. Ces espaces ont comme particularité de permettre aux producteurs de vendre directement leurs productions aux clients, éliminant ainsi les intermédiaires et la multiplication des marges bénéficiaires qui font grimper les prix. Ces marchés accueilleront ainsi des agriculteurs, des grossistes et des entreprises de production agroalimentaire, publiques et privées. Cette initiative ne peut que trouver un bon écho chez les consommateurs qui se réjouiront certainement de pouvoir remplir leurs paniers sans se ruiner. Et si ça marche durant le Ramadhan, ça devrait être étendu à toute l'année. La vente directe producteur-consommateur est une solution à maintenir, quand elle est applicable. Z. A.