Romans policiers et d'aventures, SF, BD, enquêtes célèbres, poésies, livres illustrés, biographies de grands personnages de l'histoire, sagas diverses, guides de voyages, livres de jeux, le rayon de cette lecture estivale se décline sous l'angle de la frivolité, du loisir, de la récréation et du plaisir. Elle se veut légère, accessible à tous et financièrement très abordable. Tous les grands lecteurs ont, un jour, commencé par là, en se faisant plaisir tout simplement. Les écrivains illustres, les passionnés de littérature universelle et les critiques se rappellent, tous, de ces «petits» livrets de leur tendre enfance qui leur ont ouvert la porte sur le monde fabuleux des belles lettres. Chez-nous, comme partout ailleurs, cette bonne tradition a, à un moment donné, cédé le pas face à la généralisation des technologies modernes de la communication et d'Internet. Sous les parasols, les smartphones et les réseaux sociaux se sont, en quelque sorte, substitués au livre de poche. Les nouveaux villégiateurs préfèrent naviguer sur web afin de visualiser des vidéos, écouter de la musique, faire de petites lectures et s'informer. Pour des raisons pratiques, les gens se suffisent de leur téléphone portable pour ne pas «s'encombrer» de bagages et de dépenses supplémentaires. Cependant, cette tendance a presque atteint ses limites, en se rendant compte de la vacuité de la chose et de la nullité de son contenu. En effet, on ne trouve presque rien de réellement divertissant et de vraiment rafraîchissant sur les réseaux sociaux. L'insipidité des documents proposés et la violence des échanges n'incitent pas à l'évasion et la distraction. Bien au contraire, on y trouve étalée toutes les misères et les indigences qui révulsent les sens et la raison. Cette prise de conscience, quasi-instinctive, inspire le retour, progressif et certain, aux sources. Le livre, assurément plus consistant et plein d'émotions positives, reprend doucement et sûrement ses droits. Même le bouquin dit «numérique», téléchargé à partir de bibliothèques appelées «virtuelles», peine à gagner ses galons. Le «vieux» support papier, manifestement plus usuel et plus stimulant, repart à la reconquête solennelle de son public. La saison estivale, qui coïncide avec les vacances scolaires et les congés annuels, a toujours été synonyme de lecture. Libérés de leurs obligations habituelles, travailleurs, étudiants et écoliers en profitent pour faire des lectures distractives. Tous les libraires vous le diront, la littérature se vend mieux durant cette période précise de l'année. En partant à la plage où en campagne, les estivants font leur provision de bouquins pour fructifier ce temps de détente et bien meubler leur planning quotidien. Certains trouvent là l'occasion «d'exhumer» les livres qu'ils n'ont pas eu le temps de lire, d'autres penchent vers la nouveauté et la «mode» en la matière. Entre amis et au sein de la famille, on fait aussi des échanges de livres dans un élan de partage et de complicité. Sous d'autres cieux, les éditeurs se préparent minutieusement en conséquence pour répondre aux goûts et aux attentes de ce lectorat très spécial. Romans policiers et d'aventures, SF, BD, enquêtes célèbres, poésies, livres illustrés, biographies de grands personnages de l'histoire, sagas diverses, guides de voyages, livres de jeux, le rayon de cette lecture estivale se décline sous l'angle de la frivolité, du loisir, de la récréation et du plaisir. Elle se veut légère, accessible à tous et financièrement très abordable. Tous les grands lecteurs ont, un jour, commencé par là, en se faisant plaisir tout simplement. Les écrivains illustres, les passionnés de littérature universelle et les critiques se rappellent, tous, de ces «petits» livrets de leur tendre enfance qui leur ont ouvert la porte sur le monde fabuleux des belles lettres. Chez-nous, comme partout ailleurs, cette bonne tradition a, à un moment donné, cédé le pas face à la généralisation des technologies modernes de la communication et d'Internet. Sous les parasols, les smartphones et les réseaux sociaux se sont, en quelque sorte, substitués au livre de poche. Les nouveaux villégiateurs préfèrent naviguer sur web afin de visualiser des vidéos, écouter de la musique, faire de petites lectures et s'informer. Pour des raisons pratiques, les gens se suffisent de leur téléphone portable pour ne pas «s'encombrer» de bagages et de dépenses supplémentaires. Cependant, cette tendance a presque atteint ses limites, en se rendant compte de la vacuité de la chose et de la nullité de son contenu. En effet, on ne trouve presque rien de réellement divertissant et de vraiment rafraîchissant sur les réseaux sociaux. L'insipidité des documents proposés et la violence des échanges n'incitent pas à l'évasion et la distraction. Bien au contraire, on y trouve étalée toutes les misères et les indigences qui révulsent les sens et la raison. Cette prise de conscience, quasi-instinctive, inspire le retour, progressif et certain, aux sources. Le livre, assurément plus consistant et plein d'émotions positives, reprend doucement et sûrement ses droits. Même le bouquin dit «numérique», téléchargé à partir de bibliothèques appelées «virtuelles», peine à gagner ses galons. Le «vieux» support papier, manifestement plus usuel et plus stimulant, repart à la reconquête solennelle de son public. Les éditeurs, dont le nombre est en progression, se frottent les mains et se mettent à la redécouverte des grands classiques qui font partie du domaine public. C'est de bon augure. Afin d'encourager et de stimuler davantage cette miraculeuse reconversion, il va falloir penser à de nouvelles collections qui seraient en adéquation avec les goûts, les penchants et les conditions de la nouvelle génération. A l'évidence, on est appelé à faire court, amusant et pédagogique à la fois pour passer le message. Même quand il s'agit de dépoussiérer de volumineux chefs-d'œuvre, on peut par exemple opter pour un judicieux choix de passages choisis qui en restitueraient le contenu sans trop altérer l'esthétique. Simple suggestion aux spécialistes. En tout cas, le nouveau lectorat, et c'est certain, réclame de la pédagogie, enrobée de fraîcheur, d'impertinence, d'humour et d'esthétique. Une requête, somme toute, légitime et surtout accessible. Pourquoi pas ? K. A.