Comme chaque année, les arts plastiques et la photographie sont à l'honneur à Racont-Arts, et le village hôte se transforme pour huit jours en galerie d'art à ciel ouvert Le festival Raconte-arts ouvrira sa 14e édition, aujourd'hui, au village d'Ait Ouabane, dans la commune d'Akbil, en Haute-Kabylie, dès 18 heures, avec au programme de la cérémonie d'ouverture, un récital de la Chorale Tilleli d'Ait Ouabane, une animation par les Idebalen d'Ait ouabane et, comme il est de coutume, le point inaugural du festival sera une intervention graphique in situ de Denis Martinez intitulée «Dda Mammeri a dit» à la placette centrale du village. Cette première journée se clôturera avec la projection du long métrage Krim Belkacem, d'Ahmed Rachedi. Cette 14e édition se poursuivra jusqu'au 31 juillet prochain, dans le village d'Ath-Ouabane et va réunir des artistes nationaux et internationaux, avec au menu des pièces de théâtre, des galas, des ateliers de chants artistiques et des conférences-débat, soulignent les organisateurs dans un communiqué parvenu à la rédaction. Dés demain, en matinée, à partir de 10 heures, la littérature sera à l'honneur toute la semaine, avec des auteurs et éditeurs venus à la rencontre des lecteurs pour présenter leurs dernières œuvres ou éditions. Il y aura, à cette édition, entre autres, les représentants des éditions APIC, Barzakh, Dalimen, Sefraber, Alfa, et les auteurs Samir Toumi; Youcef Dris, Riccardo Nicolai, Arezki Metref, Tarik Djerroud, Ahmed Benzelikha, Dominique Devigne, Sarah Haider, Amina Mekahli Slimane Saadoune, Malika Arabi. Cette année est aussi marquée par la participation de l'association Le petit lecteur d'Oran, présente avec son Bibliobus pour initier et encourager à la lecture les petits comme les grands. Comme chaque année les arts plastiques et la photographie sont à l'honneur à Racont-Arts et le village hôte se transforme pour huit jours en galerie d'art à ciel ouvert. Au menu des expositions, il y a l'exposition-installation collective «le voyage magique d'un certain zéro», portée par l'ONG Cisp et qui, à travers ses œuvres interroge sur l'intercuturalité. Le Streets-art sera aussi de la partie avec l'artiste algérien Yacer Ameur et son célèbre homme jaune, Julien Cordier, Collage Street-Art, et le jeune Merine Hadj Abderrahmane et son «Histoire de l'humanité» dédiée à raconte Art. Les festivaliers découvrirons aussi les photos de Luiza Amrani, d'Aziz Mandi, et l'expo flore et faune du Parc National du Djurdjura et l'exposition du plasticien Mohamed Said Hamdad sur «l'importance des droits humains pour le développement durable», portée par Amnesty International. Le village présentera également une exposition d'objets traditionnels et patrimoniaux anciens de la maison kabyle «axxam n leqvayel, plats traditionnels, tagwella» et robes kabyles. Dans le registre des performances de nombreuses activités créatives sont au programme, a l'instar des spectacles du Théâtre de rue présentés par la compagnie El Moudja de Mostaganem, le monologue de Hamou Bouhedjam, la lecture spectacle «Dédales», de Hmida Layachi, le spectacle de rue «fleurs» présenté par la Chorale Tijegigin, «la vieille foret» récital poétique villageois, «Histoire sur le fil» un spectacle participatif d'Elisa Queneutte et «Le compagnon», un conte musical norvégien orchestré par l'association Numed. Pour leur part, Caroline Debert et Nadia Ammour offrirons un spectacle de danse, mime et clown intitulé «Déambulation au bord de l'abîme», et, cerise sur le gâteau, la très attendue performance poétique au rythme des percussions «La peur en héritage» offerte par Denis Martinez, cheikh Behaz de Blida et Kebiri. Tout au long du festival, les Karkabou de Ghardaïa, les Gnawa de Blida, le Baroud de Naama et la programmation d'une soirée saharienne sont aussi au programme. Les villageois feront valoir leurs rites et traditions à travers l'organisation d'un mariage kabyle «Tissulya», de la cérémonie «Annar userwet » et la présentation des jeux traditionnels «Ansayen ». Le patrimoine oral et sa transmission à travers le conte, est aussi au programme de cette 14e édition avec au menu des contes individuels ou collectifs Devenue une tradition incontournable du Festival Raconte-Arts, les ateliers d'initiation à divers disciplines artistiques et culturelles débuterons dès demain et seront animés par des artistes et spécialistes bénévoles, ainsi que par les villageois. Les ateliers se déroulent tous les jours de dix heures à midi à l'école primaire, les résultats des travaux seront présentés lors de la cérémonie de clôture. Parmi ces ateliers citons celui de dessin, de Mona Bessaa, de théâtre et contes avec Mohamed Adi, l'atelier ouvert à l'écriture animé par Marion De Dominicis ainsi que les ateliers échasses avec Aude Bouquery, de Flamenco de Fauve Beauvieux de Masque pour enfants avec Djamel Ousmer, l'atelier Récup' masques avec Amel Chouaki, de musique andalouse avec Houda Bouchebak, Récup' bijoux avec Taous Metref et un atelier pour apprendre à filmer avec son portable, animé par de jeunes artistes tunisiens, dans le cadre de la formation à la culture de la citoyenneté. Il est aussi prévu des ateliers sur les droits artistiques et la liberté d'expression créative, animé par Malik Chaoui, la formation sur les techniques de débat animé par le club de débateurs de l'université de Tizi Ouzou, Ummto Debat Club, et de formation sur la littérature et philosophie du développement durable animé par «Algerian Youth Camp»,. S. B.