Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, effectue, aujourd'hui, une visite d'une journée en Algérie, a indiqué hier un communiqué du ministère de l'Intérieur qui n'a cependant pas précisé les sujets qui seront au centre des entretiens entre les responsables des deux pays. Mais il semblerait que les échanges dans le domaine sécuritaire ne sont pas étrangers à cette visite, d'autant que dix Algériens, soupçonnés d'appartenir au réseau d'Al Qaïda, ont été arrêtés mardi dernier en Espagne. Les deux pays entretiennent également de très bons rapports, notamment suite à la signature, en 2001, d'un contrat d'amitié entre Bouteflika et le président du gouvernement espagnol de l'époque, José Maria Aznar, qui englobe plusieurs secteurs. Sur le plan économique, la coopération dans le domaine de l'énergie est connue, malgré d'innombrables problèmes, liés notamment aux obstacles posés par les autorités espagnoles quant à l'entrée de Sonatrach dans la distribution du gaz sur le sol espagnol. Aussi, sur le plan politique, les deux pays sont concernés autant par le processus de Barcelone que par le projet de l'union pour la Méditerranée. D'autres responsables espagnols ont déjà visité l'Algérie dans un passé récent. En plus du président du gouvernement, José Luis Zapatero, qui était en visite l'année dernière pour le sommet annuel entre les deux pays, le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, est aussi venu à Alger. A. B.