La Banque extérieure d'Algérie (BEA) et Naftal vont lancer une carte électronique (Naftal Card), pour le paiement des carburants et services au niveau des stations d'essence. Cette carte vise notamment l'élimination progressive des bons de carburants. Le contrat portant sur la généralisation de l'utilisation de la carte à puce de paiement électronique prépayée sera signé aujourd'hui entre les deux parties, selon un communiqué rendu public hier par Naftal. L'opération a déjà couvert 917 stations-service réparties à travers le territoire national et plus de 2 600 terminaux de paiement électroniques (TPE) ont été déjà installés par la BEA au sein de ces stations. La carte couvre l'ensemble des activités non fiouls disponibles au niveau des stations-service, telles que le lavage, l'achat de lubrifiants et la vidange. Cette opération prévoit l'émission de trois types de cartes à puce pour les clients corporates (entreprises, administrations, collectivités locales...), dont deux cartes à crédit Gold et Silver et une carte prépayée. La carte Gold est proposée avec un plafond d'argent périodique mensuel et sans seuil de paiement, alors que pour la Silver un plafond périodique et un seuil de paiement ont fixés. Quant à la carte prépayée, elle est rechargeable au niveau des agences BEA et des districts Naftal. Les seuils et plafonds des cartes de crédit sont déterminés par Naftal en fonction du profil de chaque client. Cette première phase destinée au segment corporate sera suivie avant la fin du deuxième semestre 2009 par le lancement d'une carte prépayée destinée au grand public. Le dispositif prévoit l'élargissement de cette solution aux détenteurs de cartes interbancaires (CIB), dans une troisième phase. Sa mise en œuvre requiert certaines conditions en cours de traitement. Soulignons que l'opération Naftal Card s'inscrit dans le cadre de la politique de monétisation engagée par l'Etat dans le cadre de la réforme générale de la relation banque-entreprises au titre de la modernisation des différents instruments bancaires et financiers. R. I.