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Ferdjioua, des atouts pour le tourisme culturel en attente d'être exploités
La ville abrite des vestiges d'une grande valeur patrimoniale
Publié dans La Tribune le 17 - 06 - 2008

L'histoire de la région de Ferdjioua, dans la wilaya de Mila, est l'œuvre d'une succession de civilisations mais ce sont les Ottomans qui la marquèrent. De tous les nombreux vestiges turcs dans la région de Fedj M'zala (ancien nom de Ferdjioua), le palais de l'Agha qui se dresse au centre de Ferdjioua et se distingue par son architecture musulmane raffinée est incontestablement le monument le plus emblématique de cette époque. Construit sur
800 m⊃2; bâtis avec 2 000 m⊃2; de jardins, le palais compte un rez-de-chaussée, une grande cour, de nombreux sous-sols qui ont servi de dépôt de munitions, et un étage doté de terrasses et de balcons donnant sur la ville. C'est un véritable joyau architectural.
Classé depuis quelques années au patrimoine national, ce palais où résidait l'agha désigné par le bey de Constantine, la capitale du beylicat de l'Est est intimement lié, en raison de son histoire, à l'exercice du pouvoir dans cette région au nom de l'autorité ottomane territoriale et centrale dont il demeure le survivant. Pendant la période coloniale, le palais de l'Agha servit de siège au gouverneur français et prit le nom de Dar El Hakem (Maison du gouverneur) ou Djenane El Hakem (jardin du gouverneur). L'administration coloniale le restaurera une première fois en 1929. Les historiens rapportent que les agents de l'administration coloniale, au milieu des années 1940, s'étaient barricadés derrière les lourdes portes du palais pour se protéger de l'insurrection des villages avoisinants qui s'étaient soulevés en réaction aux massacres perpétrés le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma, Kherrata et dans d'autres localités du pays. A proximité du palais de l'Agha se trouve la «Prison rouge», qui garde en ses murs le souvenir sanglant –d'où son nom- des tortures que les forces coloniales feront subir aux populations algériennes lors de la répression sauvage du soulèvement populaire de mai 1945. Certains soutiennent que la prison tire son nom de la couleur ocre rouge du sol sur lequel elle a été construite.
Mais quelle que soit l'origine du nom, la «Prison rouge» reste un lieu où, selon les moudjahidine de la région, de nombreux Algériens ont connu l'horreur de la torture. Beaucoup y laisseront leur vie. Leurs dépouilles étaient évacuées à l'aube vers des fosses communes tenues secrètes. Hormis ces deux sites, la région de Ferdjioua renferme d'autres vestiges, dont les antiques bains romains (Hammam Ouled Achour, Beni Guecha, Labibet et Hammam Ouled Sidi Cheikh), en plus de nombreuses zaouïas comme celle d'El Bellaria près de Tassadane.
Tous ces vestiges pourraient devenir de véritables sources de richesses si autorités locales et citoyens travaillaient main dans la main pour les promouvoir et les exploiter à bon escient en accordant toute son importance au tourisme culturel.
R. C.


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